En matière de journalisme, on appelle ça « un bon client ». Joakim Noah n’a pas sa langue dans sa poche, et il est aussi plutôt intelligent
Et lorsqu’on lui demande d’expliquer la saison foirée des Bulls, il sait trouver les mots justes.
« C’est comme un virus, une maladie. La défaite s’empare de tout le groupe et elle ne vous lâche plus. Et le plus dur dans notre cas, c’est qu’on ne voit aucune lumière au bout du tunnel » explique-t-il à K.C. Johnson du Chicago Tribune.
Après la nouvelle fessée concédée face à Orlando (115-83), le Franco-Suédo-Américano-Camerounais a des mots durs sur son groupe.
« On joue sans fierté et sans amour du maillot. On ne peut pas pointer du doigt quelqu’un en particulier. C’est un sentiment général à l’équipe. On manque de cohésion. Aujourd’hui, dans ma tête, je ne suis plus un champion. Florida est oublié. Aujourd’hui, je suis un loser. Nous sommes des losers. Il n’y a rien d’autre à dire« .
Et que pense-t-il de son année de rookie ?
« J’ai eu des bons passages, mais je dois apporter plus. Ce soir, j’ai eu un problème de fautes. Mais, en face, il y avait Howard« .
Pour finir, comment envisage-t-il l’avenir à Chicago après une saison aussi difficile ?
« Je ne sais pas encore qui sera là ou pas ? Mais ce que je sais, c’est qu’il faudra faire des sacrifices. Je sais qu’il y a du potentiel dans cette équipe. Mais c’est le cas dans toutes les équipes. Ce qui fait la différence, c’est l’état d’esprit et la volonté de gagner. On peut dire ce qu’on veut mais le basket, ça reste deux lettres, W et L (NDLR : Victoires et Défaites) ».