Après un repos bien mérité durant le All-Star Break, Indiana et Boston ont débuté la seconde partie de saison avec un premier thriller, décidé après prolongation et remporté par les visiteurs à l’issue d’une rencontre riche en points : 142-138 !
Dans un match d’attaque donc, d’abord dominé par les Celtics avant que les Pacers ne finissent par recoller au score, les joueurs des deux équipes en ont profité pour soigner leurs statistiques individuelles. À l’image de Jayson Tatum (31 points, 12 rebonds, 7 passes), Jaylen Brown (30 points, 11 rebonds) et Malcolm Brogdon (24 points, 7 passes, 5 rebonds), qui ont répondu à Myles Turner (40 points, 10 rebonds) et Tyrese Haliburton (22 points, 14 passes, 3 interceptions).
Toujours sous la pression de Milwaukee, Boston se donne un peu d’air au sommet de l’Est, alors qu’Indiana s’éloigne un peu plus du Top 10 de cette même conférence.
CE QU’IL FAUT RETENIR
— Boston trop relâché. On n’est pas passé loin de la correctionnelle côté Celtics. S’ils ont certes longtemps semblé avoir les clés de cette rencontre, créant un écart presque sur commande en première mi-temps, les hommes de Joe Mazzulla ont aussi pas mal souffert en défense et leur manque de concentration de ce côté du parquet a engendré le réveil des Pacers après la pause. En feu à 3-points, les hommes de Rick Carlisle ont relancé le match et ensuite joué les yeux dans les yeux avec la meilleure équipe de NBA. Dispendieux avec le ballon, mais adroits et présents au rebond offensif, les C’s ont tremblé, mais les C’s ont réussi à gagner…
— Indiana paie son inexpérience. Voilà ce qui fait la différence entre une équipe appelée à jouer le titre et une autre en pleine reconstruction : la gestion des moments-clés. Car les Pacers ont eu des balles pour tuer des Celtics trop indisciplinés dans cette partie, notamment par trois fois à 125-125 dans le quatrième quart-temps. Sauf que les coéquipiers de Tyrese Haliburton n’en ont pas profité et, en prolongation, Boston n’a pas laissé passer sa chance quand elle s’est présentée. Assassins, les Jayson Tatum, Jaylen Brown, Malcolm Brogdon et autres Marcus Smart ont ainsi plié l’affaire, sans manquer de forcer Indy à déjouer.
TOPS/FLOPS
✅ Myles Turner. Quand le pivot des Pacers est dans une telle « zone », son équipe s’en retrouve métamorphosée. Toute la soirée, il a passé son temps au large, à sanctionner les errements défensifs de Robert Williams III et Al Horford, visiblement pas disposés à aller le chercher si loin du panier. D’où son nombre (record) de réussites à 3-points et son terrible coup de chaud du troisième quart-temps, pour relancer Indiana dans la partie. Dans le même temps, on pourra simplement regretter l’incapacité de Turner à bloquer le rebond défensif, car les Celtics ont accumulé les secondes chances de bout en bout.
✅ La paire Brogdon/White. Pouvoir compter sur un tel duo en sortie de banc ? Une véritable aubaine, et c’est peu dire, pour Joe Mazzulla. Ce ne sont pas les prestations du jour de Malcolm Brogdon et Derrick White qui prouveront le contraire. Pour le moins affûtés et incisifs, ils ont immédiatement apporté pour Boston, entre leurs coups de fusil à 3-points et leurs pénétrations tranchantes. Le tout saupoudré de quelques décalages bien sentis pour trouver des coéquipiers ouverts derrière l’arc ou dans la peinture. Il fallait bien ça pour répondre à la triplette d’arrières Tyrese Haliburton — Buddy Hield — Bennedict Mathurin.
⛔✅ Jayson Tatum. Match à deux vitesses pour le MVP du dernier All-Star Game, puisqu’il lui a fallu une mi-temps pour se (re)mettre en route. Limité à 6 points et 1/8 au tir à la pause, il a trop longtemps voulu forcer les choses à la passe ou au shoot, sans laisser le jeu venir à lui naturellement (sans que cela n’empêche son équipe de gagner). Revanchard au retour des vestiaires, « JT » s’est surtout attelé à agresser la défense des Pacers en allant chercher ses points près du cercle, puis il a retrouvé un semblant d’adresse extérieure et son costume de patron des Celtics, avec un « dagger » en prime. De quoi sauver sa perf’ et ses stats.
⛔ Les défenses. Toujours pareil : étaient-ce des attaques inarrêtables ou des défenses invisibles ? Ici, on optera plutôt pour la seconde option, tant les boulevards étaient nombreux, les oublis fréquents et les shooteurs dans un fauteuil pour déclencher leurs tirs. Dans la lignée du All-Star Weekend, les joueurs des Pacers et des Celtics n’étaient pas du genre très concernés quand il leur fallait se démener défensivement et le score final peut en témoigner. Et encore : heureusement que les attaquants avaient du mal à prendre soin du ballon…
LA SUITE
Indiana (26-35) : déplacement à Orlando, dans la nuit de samedi à dimanche (01h00).
Boston (43-17) : déplacement à Philadelphie, dans la nuit de samedi à dimanche (02h30).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.