La première journée du All-Star Week-end s’est terminée avec la victoire de la Team Pau face à la Team Joakim dans le tournoi des Rising Stars. Avant les trois rencontres, nous avions d’ailleurs vu les deux légendes échanger pendant de longues minutes dans les travées de la Vivint Arena alors que les joueurs de leurs équipes participaient à la traditionnelle séance photo d’avant-match.
À la fin de cette conversation, Joakim Noah s’est frayé un chemin vers ses joueurs, entrant dans la salle en tapant des mains. L’ancien pivot des Bulls était motivé, comme à son habitude, pour ce tournoi d’exhibition, et il a gardé cette même intensité pendant toute la soirée. On l’a vu se lever pour demander des fautes aux arbitres, on l’a vu demander un challenge pendant la finale dans le dos des arbitres, mais plus que tout, on l’a vu applaudir ses joueurs à chaque action défensive, comme si ces derniers jouaient un match de playoffs.
À l’exception de Joakim Noah, l’ambiance était toutefois plutôt détendue avant le début des festivités. Scottie Barnes a posé pour l’appareil photo jetable de la community manager des Raptors, Jeremy Sochan se prêtait volontiers au jeu des autographes pour des enfants lui tendant un ballon de basket avec le logo du All-Star Game, et Paolo Banchero posait avec des membres de sa famille pour immortaliser ce moment important de sa jeune carrière.
La G-League Ignite tendue
L’ambiance a changé avec l’entrée de la Team Jason dans le couloir menant à la séance photo. Ce que nous avions pris initialement pour de la concentration était en fait de la nervosité. Les hommes de Jason Terry ont d’ailleurs encaissé un 24-11 avant de rentrer dans leur rencontre. Au milieu de tout ce spectacle, le Français Sidy Cissoko a été en retrait. Timide lors de son premier passage sur le terrain, il s’est peu à peu lâché en fin de match.
Ironiquement, cette tension est tout de suite redescendue lorsque que la mascotte du Jazz, le fameux Bear, est sorti de nulle part avec sa Harley Davidson, suivi par les mascottes des Blazers et des Rockets qui ont distribué les « high five » amicaux à toutes les personnes présentes sur le terrain.
LeBron James Harden
Entre la deuxième demi-finale et la finale, nous avons assisté à un moment touchant entre Joakim Noah et Jaren Jackson Jr. sur la ligne de touche. Brièvement passé par Memphis lors de la saison 2018/19, « Jooks » avait pris le rookie « JJJ » sous son aile.
Le mentor pouvait donc être fier de son poulain, All-Star pour la première fois cette saison, et candidat sérieux au titre de meilleur défenseur de l’année.
À l’exception des ovations reçues par Walker Kessler, le pivot du Jazz, Deron Williams, ancien meneur star du Jazz, et Lauri Markkanen, actuel leader de la franchise, c’est un moment cocasse qui a fait chavirer la Vivint Arena. Celle d’un montage entre les visages de LeBron James et de James Harden, rebaptisé pour l’occasion LeBron James Harden.
Jaden Ivey et Jose Alvarado voulaient la victoire
Après avoir descendu les six étages qui séparent les places média de la zone mixte, nous avons pu demander à Jaden Ivey ses impressions sur la finale. À l’image de Joakim Noah, il n’était pas là pour faire de la figuration.
« J’étais frustré parce qu’on a commencé le match de la même façon que la demi-finale, en jouant tranquille. Heureusement on a haussé le ton pour aller chercher la victoire, » nous expliquait le meneur des Pistons.
Son coéquipier et MVP d’un soir, Jose Alvarado, était lui plus souriant. « Vous savez, je suis originaire de New York, ce genre d’ambiance je connais, j’avais l’impression de jouer au parc ! » Avec sa fille sur ses genoux, le joueur des Pelicans admettait que son jeu est taillé pour le All-Star Week-End. « Je vous mentirais si je disais que participer à un All-Star Weekend était un but que je m’étais fixé. Je comptais profiter de tous les instants et de jouer mon jeu, ce soir c’était « Jose Basketball » ! »
Propos recueillis à Salt Lake City.