Même si les Cavaliers restent sur trois défaites consécutives (Clippers, Kings, Warriors), la troupe de l’Ohio est dans le Top 3 de l’Est (8 victoires – 4 défaites) et réalise un très bon début de saison. On ne peut pas en dire autant des Wolves, eux aussi battus trois fois de suite mais qui sont dans le Bottom 3 de l’Ouest (5 victoires – 8 défaites).
La rencontre de la nuit, entre Cleveland et Minnesota, oppose deux équipes aux dynamiques opposées. Elle marque aussi les retrouvailles entre Rudy Gobert et Donovan Mitchell. Des retrouvailles sans tension.
« Vous savez, nous avons offert à l’Utah beaucoup de moments spéciaux » explique l’arrière à The Athletic. « Mais bon, on n’a pas réussi à finir le travail. Lui et moi avons une excellente relation, malgré ce que les gens peuvent penser. Sur le terrain, ça n’a pas marché. Je ne déteste pas Rudy. Il ne me déteste pas. C’est juste quelque chose qui n’a pas fonctionné, et j’ai l’impression que nous vivons dans un monde où tout le monde doit se détester et où il doit y avoir quelque chose de négatif, mais ce n’est pas le cas. Quand je le verrai dimanche, on s’embrassera, je sourirai et je rirai avec lui. Et quand nous serons sur le terrain, il sera temps d’y aller. C’est vraiment comme ça. »
Même discours pour Rudy Gobert. Même si ça ne fonctionnait plus sur le terrain, où les deux All-Stars ne se faisaient plus confiance, comme l’a sous-entendu Danny Ainge, ça ne veut pas dire qu’ils se détestaient.
« Je l’ai observé, et je suis heureux pour lui » explique le Français au sujet du début de saison canon de son ancien coéquipier. « Il joue très bien. Ça va être bizarre, c’est sûr, parce que nous avons passé cinq ans ensemble, mais ça va être amusant. Nous avons parlé un peu lorsque les échanges ont eu lieu. Je lui souhaite toujours le meilleur, et je suis sûr qu’il fait la même chose pour moi. Indépendamment de tout le bruit qu’il y a eu autour de nous, nous étions toujours assez bons. Nous étions assez bons avec Utah. Peut-être pas autant que [il lève la main]… »
Car le pivot rappelle que les deux hommes ont quand même gagné beaucoup de matchs ensemble à Salt Lake City.
Nous étions proches de dépasser ça, d’aller en finale. Quand on regarde en arrière, on réalise combien il est difficile de gagner dans cette ligue. Mais on réalise qu’avoir le meilleur bilan, avoir le meilleur pourcentage de victoire sur quatre ans, ce n’est pas facile à faire. »
Pour être précis, le Jazz du duo Mitchell/Gobert n’a pas eu le meilleur pourcentage de victoires sur quatre saisons. Mais il est vrai que sur les quatre dernières campagnes, entre 2018 et 2022, seul Milwaukee (213) a remporté plus de rencontres de saison régulière que Utah (195), qui était à égalité avec Denver à la deuxième place.