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Au tour des Pelicans de chuter face au Jazz !

NBA – Troisième victoire de suite pour ce Jazz décidément épatant, qui gâche la première à domicile des Pelicans avec une victoire étriquée après prolongation (122-121) !

Très sympathique affiche pour boucler le week-end avec ce « home opener » des Pelicans, qui accueillent l’équipe surprise de la première semaine de la saison, le Jazz. Deux équipes de l’Ouest encore invaincues, aux ambitions différentes cette saison mais qui offrent un basket plaisant depuis le début de la saison.

Et comme prévu, les deux équipes offrent effectivement du beau jeu dès l’entame. Le rythme offensif est élevé, sans pour autant que les joueurs n’en oublient la défense, et les minutes passent très vite tant on prend du plaisir devant cette partie. Sur l’ensemble de la première mi-temps, il y a quand même un momentum clairement établi en faveur du Jazz, qui dans la continuité de son génial début de saison en fait baver aux Pelicans, avec un jeu tellement décomplexé qu’il en est pénible à manoeuvrer.

Lauri Markkanen, avec 20 points et 6 rebonds, est encore une fois le plus en vue pour son équipe, et il est bien épaulé par un Jarred Vanderbilt en mode energizer (15 points, 3 rebonds, 3 interceptions). Et ainsi, sous l’impulsion des deux ailiers, les Jazzmen sont assez logiquement en tête à la pause (63-53), alors que les Pelicans limitent les dégâts grâce à leurs leaders (33 points du trio McCollum – Ingram – Williamson) et au jeu rapide, qui compense une adresse extérieure famélique (18 points sur contre-attaque et 3/13 derrière l’arc).

Au retour des vestiaires, la physionomie du match n’est pas bousculée : Lauri Markkanen maintient la pression sur la défense des Pelicans, et ces derniers sont toujours handicapés par une adresse derrière l’arc aux abonnés absents. Et malgré la montée en puissance continue de Zion Williamson dans le troisième quart-temps, les hommes de Willie Green sont de plus en plus distancés : jusqu’à +17 (102-85) à l’entame du dernier acte !

Le duel CJ McCollum vs. Jordan Clarkson arbitré par… Kelly Olynyk

Paradoxalement, c’est le retour sur le banc de Zion Williamson, victime d’une mauvaise chute, qui va totalement relancer les Pelicans dans le quatrième quart-temps. Les locaux s’appuient en effet sur CJ McCollum, qui plante 9 points dans un « garbage time » soudainement devenu « money-time », pour entamer une « remontada », en abusant notamment de la défense naïve du Jazz pour remonter au score. La troupe de New Orleans frôle même la victoire, mais Jordan Clarkson envoie une pastille improbable derrière l’arc, dont lui seul a le secret, pour envoyer tout le monde en prolongation (110-110) !

Dans la période de jeu supplémentaire, le bras de fer entre les deux arrières se poursuit : CJ McCollum ajoute 8 points supplémentaires, quand Jordan Clarkson valide un autre tir primé, pour sauver la mise aux siens…

Et finalement, alors que les Pelicans ont une petite unité d’avance (121-120) à moins de 10 secondes de la fin de la partie, c’est Kelly Olynyk qui leur vole la vedette. L’intérieur à la longue chevelure profite d’un « switch » pour se retrouver face à… CJ McCollum, moins à l’aise pour défendre que pour attaquer. Après quelques dribbles dos au panier, le Canadien parvient à inscrire un panier facile sous le cercle et offre la victoire au Jazz, la troisième en autant de rencontres (122-121).

CE QU’IL FAUT RETENIR

Match écourté pour Brandon Ingram. Touché en plein visage par un coup de coude involontaire de son coéquipier Naji Marshall dans le deuxième quart-temps, l’ailier des Pelicans a rejoint les vestiaires et n’en est jamais revenu. Une décision motivée par le fait que « BI » ressentait des symptômes semblables à ceux d’une commotion cérébrale, d’après les informations transmises par les commentateurs locaux durant la rencontre… Il finit avec 10 points en 11 minutes.

Zion Williamson blessé. L’ailier-fort s’est blessé au postérieur après s’être fait bâcher par… Jordan Clarkson sur une tentative de dunk, et il n’a pas fini le match. Après la rencontre, le staff médical a parlé d’une contusion à la hanche, sans donner plus de précision.

Les « vieux » du Jazz font de la résistance. Il fallait le voir pour le croire, mais ce sont bien Jordan Clarkson (18 points et 6 passes) et Kelly Oklynyk (20 points, 3 rebonds et 5 passes) qui ont sauvé la mise au Jazz à partir du milieu du quatrième quart-temps, quand les Pelicans ont entamé une furieuse remontée. Le premier plante le tir primé de l’égalisation dans le temps réglementaire, quand le second, après s’être montré à son avantage dans le troisième quart-temps, inscrit le panier de la gagne. Ce Jazz est drôlement construit, mais sacrément fun !

TOPS & FLOPS

Le Jazz. Géniaux pendant trois quart-temps, ils ont bien failli craquer dans le dernier acte avant d’être sauvés par leurs vétérans. Les joueurs du Jazz ont signé un match improbable, mais comme c’est le cas depuis le début de leur saison, ils ont fini par gagner. Cette équipe est attachante, fait preuve de caractère et surtout joue bien au basket ! C’est parfois poussif et très improvisé, mais ça ne baisse jamais les bras. Une « équipe League Pass » par excellence.

✅ Lauri Markkanen. Après avoir collectivement félicité le Jazz, une spéciale dédicace à Lauri Markkanen s’impose. Le Finlandais, auteur de 31 points, 12 rebonds, 3 passes et 2 interceptions, a encore une fois été le meilleur Jazzman. On peut éventuellement, si on veut chercher la petite bête, regretter un « money-time » discret, mais la victoire est au bout donc c’est sans importance. Surtout que le Jazz perd certainement cette rencontre sans sa première mi-temps XXL.

⛔ L’adresse extérieure des Pelicans : 8/27 ! Difficile de gagner dans ces conditions, même si en voyant le verre à moitié plein, on se dit que la victoire n’était finalement pas si loin, après un quatrième quart-temps renversant. Mais plus largement, le « spacing » des Pelicans peut être un soucis pour la suite de la saison régulière, puisque l’attaque du club fonctionne autour d’un trio de joueurs dominants à mi-distance et dans la peinture. Et à l’exception du shooteur Trey Murphy III, qui a marqué trois tirs primés, les « Pels » n’ont pas beaucoup d’options pour espacer le jeu.

LA SUITE

Pelicans : deuxième match de suite à domicile, face à Dallas dans la nuit de lundi à mardi (1h30).

Jazz : « back-to-back » à Houston (2h).

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