Dans un mois, Stephen Silas va entamer sa troisième année sur le banc des Rockets. Avec 37 victoires en deux saisons, il n’a pas encore fait de miracles mais son équipe progresse et se construit doucement malgré des situations complexes affrontées en 2020 et 2021.
Sa première année, c’est d’abord Russell Westbrook qui demande son transfert, puis James Harden quelques semaines après. La saison d’après, John Wall, arrivé en échange du MVP 2017, réclame un poste de titulaire aux dirigeants texans qui, eux, préfèrent lancer des jeunes. L’ancien meneur de jeu des Wizards va donc rester sur le banc toute la saison, en attendant un transfert qui ne viendra jamais…
Cet été, aucun problème de ce genre n’a été constaté dans le groupe texan, et ça soulage l’entraîneur.
« Je me sens bien », explique-t-il au Houston Chronicle. « J’ai l’impression que l’équipe est soudée, motivée. Ces deux dernières années, à cette époque de l’année, il y avait des questions sur le groupe : la première année, on parlait des spéculations de transferts, et la seconde, c’était John Wall. Désormais, on connait notre identité et le chemin qu’on a pris. On va dans la bonne direction. »
Le technicien a donc pu travailler sereinement durant l’intersaison et, dans quelques jours, il se réunira avec son staff pour préparer, dans le détail, le training camp et surtout la saison 2022/2023.
« On va parler de la structure des choses, des choses qui ont fonctionné dans le passé, de ce qu’on peut changer sur les entraînements, le développement des joueurs », annonce Stephen Silas. « Ensuite, on entrera dans le vif du sujet : l’attaque, la défense, les transitions, les situations spéciales. On a déjà fait un paquet de réunions comme ça. Mais c’est toujours agréable de parler de basket pendant un petit moment. On va apprendre à se connaître aussi puisqu’on a des nouvelles têtes dans le staff (Lionel Hollins, Mahmoud Abdelfattah, Mike Batiste et Will Dunn). »
Sans oublier les rookies qu’il va falloir intégrer. Mais là encore, contrairement aux saisons précédentes perturbées par la pandémie, les Rockets avancent dans de meilleures conditions.
« On a eu plus de temps pour être avec Jabari Smith Jr, Tari Eason et TyTy Washington », se réjouit le coach. « J’ai appris à mieux les connaître, à les observer afin de trouver la meilleure solution pour les faire bien jouer. Avoir plus de temps, c’était clairement un avantage cette année. »