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De Coney Island à Minneapolis : Stephon Marbury se souvient de ses influences new-yorkaises

NBA – Parmi les figurants principaux d’un documentaire sur les meneurs new-yorkais, Stephon Marbury s’est récemment penché sur la genèse de sa carrière, et sur l’influence importante qu’ont eu sur lui God Shammgod et Rod Strickland.

Double All-Star NBA et véritable légende en Chine où il dispose d’une statue à son effigie et où il est passé de l’autre côté de la barrière, dans le coaching depuis 2019, Stephon Marbury fait évidemment partie du dernier documentaire produit par Kevin Durant et Rich Kleiman sur les meneurs new-yorkais.

Mr. New York Basketball en 1995, il était considéré comme un prodige dès ses plus jeunes années, issu d’une famille bien ancrée sur la scène basket à Coney Island. Un pur produit du bitume new-yorkais.

God Shammgod, le camarade

« Je dribblais sur les cailloux quand j’étais môme », se remémore Stephon Marbury dans le podcast de Ryen Russillo chez The Ringer. « C’est comme ça que j’ai appris à maîtriser mon dribble. Je n’étais pas un dribbleur comme Shammgod, comme Kyrie ou Steph Curry. Comme j’étais de New York, on me demandait souvent de faire des petits numéros de dribble et, à chaque fois, je faisais un truc tout pourri et ils étaient déçus : ‘Mais, tu n’es pas de New York, toi !’ Et pourtant, si [rires]. »

Pas friand de grigris, Stephon Marbury oublie toutefois qu’il était en son temps un sacré dribbleur. Certes pas en finesse comme un Allen Iverson qu’il considère comme un des tout meilleurs de l’histoire, surtout pour son gabarit, Stephon Marbury avait lui aussi un sacré premier pas et un jump à frustrer plus d’un pivot contreur.

Mais, quand il s’agit de parler de l’essence du dribbleur new yorkais, il se tourne vers God Shammgod.

Shammgod Wells comme il l’appelle, du nom maternel qu’avait adopté God Shammgod, moqué à cause de son patronyme. Car les deux gamins ont grandi ensemble à New York, à six mois de différence d’âge.

« Il y a Shammgod Wells qui avait un crossover tellement particulier que tout le monde a cherché à l’imiter, moi le premier. Je me souviens que je le suppliais pour qu’il m’apprenne à le faire. On était au Five Stars Camp et le terrain là-bas est tout poussiéreux et assez glissant. Mais lui, il faisait son crossover malgré les gravillons et ça faisait un bruit incroyable, je m’en souviens encore à ce jour. Je lui demandais de le faire encore et encore, ce move était tellement méchant ! Lui et moi, on a beaucoup joué ensemble, ou face à face. Mais, maintenant, il a un move à son nom, connu mondialement. C’est un truc de dingue ! »

Rod Strickland, le Parrain

Egalement mentionné dans le documentaire, comment aurait-il pu en être autrement, Rod Strickland fait aussi partie des modèles de Stephon Marbury.

« Il était le meneur le plus difficile à tenir pour moi ! C’est toujours comme si tu étais là [bien placé défensivement], mais en fait, tu n’y es pas ! Et lui, il marque ou il fait la passe décisive. Tu crois que tu vas lui taper le ballon hors des mains mais il est déjà parti ! Il était grand et costaud. Il bougeait aussi dans tous les sens, sans ligne droite et en changeant de rythme. Et il savait comment finir au cercle ! Il était imprévisible dans ses finitions aussi : en jump shot, en tear drop ou à la cuillère. Rod mettait Jordan dans des colères noires parce qu’il le faisait tourner en bourrique et il le faisait vraiment jouer des deux côtés du terrain. »

Aussi connu pour être le parrain de Kyrie Irving, Rod Strickland a influencé plusieurs générations de petits basketteurs issus de la Grosse Pomme.

Pour Stephon Marbury, aussi, le basket était une affaire de famille. La balle orange dans le sang…

« Moi et mes frères, on était toujours attiré par le cercle. Mais mon frère Don, qui a joué à Texas A&M, était bon shooteur. C’est lui qui m’a dit qu’il fallait avoir un bon tir extérieur. Avec mes qualités athlétiques, comme mon autre frère Eric. Et j’ai aussi appris à passer comme mon frère Juju. Quand j’ai réussi à faire l’addition de tout ça, j’avais une bonne combinaison de talents. Je savais ce que je devais faire et mes adversaires avaient du mal à me contenir. C’est un peu ce qui est arrivé à Kyrie, avec Rod. Il a eu les bonnes personnes pour lui dire ce qu’il était important de faire pour percer dès son plus jeune âge. » 

Stephon Marbury jette un froid dans le Minnesota

Débarqué en NBA après une seule saison universitaire, la norme de nos jours mais une rareté à l’époque, Stephon Marbury a été phénoménal dès ses premières foulées au plus haut niveau. Avec 16 points et 8 passes de moyenne pour sa première saison, il a logiquement été élu dans le meilleur cinq rookie. Provoquant des rêves de grandeur légitimes associés à un Kevin Garnett en pleine explosion aussi…

Mais Stephon Marbury en a décidé autrement. Posant un ultimatum à ses employeurs avant sa dernière année de contrat rookie à l’été 1998.

« J’ai vécu une très bonne expérience dans le Minnesota. C’est là où j’ai appris comment la NBA fonctionnait. J’ai fait cet apprentissage grâce à Flip Saunders, un coach extraordinaire et un être humain encore meilleur. Quand il est décédé, ça m’a fait mal car il avait joué un rôle majeur dans ma carrière, à mes débuts dans la Ligue. Ce furent des années incroyables mais je ne voulais simplement pas passer sept ans de ma vie à -40°C et sous la neige. »

À défaut de New York, son équipe de cœur, où il évoluera plus tard dans sa carrière (avec plus ou moins de réussite) entre 2003 et 2008, c’est d’abord dans le New Jersey que Stephon Marbury va atterrir en provenance du Minnesota.

C’est là qu’il atteindra le sommet de sa carrière, élu All-Star en 2001 avec 24 points et 8 passes de moyenne.

« Je voulais choisir où je voulais aller, c’est un business et c’était mon droit. J’allais être free agent, et je leur avais dit que je ne voulais pas resigner ; il valait mieux qu’ils m’échangent plutôt que de me perdre sans contrepartie. On disait aussi à l’époque que j’étais jaloux de Kevin [Garnett] mais pourquoi l’aurais-je été ? Je ne pouvais pas gagner plus d’argent que ça, j’étais au max, il y avait un plafond. On ne peut rien aux contrats qui ont été signés avant nous, comme on ne peut rien à ceux qui sont signés ces jours-ci. »

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