Giannis, Thanasis, Kostas et Alex : il ne manque aucun des frères Antetokounmpo pour le premier rassemblement de la sélection grecque !
Pour le plus connu des quatre, cette grande première sur le plan familial est d’ailleurs « un rêve qui devient réalité. On est fiers de défendre les uns les autres à l’entraînement. Notre mère est impatiente de venir aux matchs. Mais sur le terrain, ce sont mes coéquipiers, pas mes frères. »
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La superstar des Bucks peut profiter du moment, car il semble peut probable que toute la fratrie soit retenue dans la sélection finale, afin de disputer l’Euro de septembre prochain. Une compétition au cours de laquelle la Grèce, grâce à son double MVP, va tenter de faire bonne figure, au milieu de nombreux candidats au titre.
« À en juger par l’entraînement d’hier, on n’est pas encore prêts pour une médaille, mais on a nos chances », constate prudemment Giannis. « Peu importe ce que les autres attendent, [l’important] est ce que l’équipe attend. Dans toutes les compétitions auxquelles j’ai participé avec la Grèce, on n’a même pas atteint les quarts de finale. On n’est pas prêts pour les médailles ou les trophées. »
« Nous ne sommes pas encore une équipe. »
Le dernier podium international de l’équipe remonte déjà à 2009, avec une médaille de bronze au championnat d’Europe, quatre ans après le dernier sacre européen de la bande de Theo Papaloukas.
Depuis, la Grèce, actuellement 9e au classement FIBA, a raté les qualifications aux Jeux olympiques de Tokyo et n’a pas non plus brillé à la Coupe du monde. En 2019, Giannis et les siens avaient ainsi dû se contenter d’une modeste 11e place en Chine…
« On doit créer une alchimie et la bonne atmosphère », affiche aujourd’hui le leader. « Allons-y et faisons de notre mieux. J’ai des objectifs réalistes, je dois m’améliorer. On a trois semaines pour créer des liens. Je vais m’adapter à ce que l’équipe nationale attend de moi et non l’inverse. Notre coach fait un travail formidable. »
Pour Dimitris Itoudis aussi, l’équipe a encore un long travail de préparation à effectuer.
« Nous ne sommes pas encore une équipe. Les joueurs ne me connaissent pas et je ne les connais pas. Il nous manque encore Georgios Papagiannis qui ne s’entraîne pas. On a très peu de temps et on doit profiter de chaque seconde. Parler de médailles aujourd’hui n’est qu’un rêve », juge le sélectionneur.
« Pourquoi une médaille n’était-elle pas possible les fois précédentes et le serait maintenant ? », s’interroge Giannis Antetokounmpo. « On ne peut pas parler de médaille, c’est ce qu’on fait toujours et on échoue. On doit faire quelque chose avant que (Nick) Calathes, (Kostas) Sloukas et (Kostas) Papanikolaou ne quittent l’équipe. Je n’ai pas gagné de titre avec les Bucks parce que je pensais au titre NBA. Pas à pas, on doit s’améliorer. »