Avec le décès de Bill Russell, la NBA perd une de ses plus illustres légendes. Forcément, les hommages vont se multiplier, à commencer par celui d’Adam Silver, le « commissionner » de la ligue.
« Bill Russell était le plus grand champion de tous les sports collectifs », assure-t-il ainsi dans un communiqué. « Les innombrables récompenses qu’il a obtenues au cours de sa carrière historique avec les Boston Celtics – dont un record de 11 titres et cinq trophées de MVP – ne font qu’effleurer l’immense impact de Bill sur notre ligue et la société en général.
Bill défendait quelque chose de bien plus grand que le sport : les valeurs d’égalité, de respect et d’inclusion qu’il a inscrites dans l’ADN de notre ligue. Au sommet de sa carrière sportive, Bill a vigoureusement défendu les droits civiques et la justice sociale, un héritage qu’il a transmis aux générations de joueurs de la NBA qui ont suivi ses traces. Malgré les railleries, les menaces et une impensable adversité, Bill s’est élevé au-dessus de tout ça en restant fidèle à sa conviction que chacun mérite d’être traité avec dignité.
Pendant près de 35 ans, depuis que Bill a terminé sa carrière de pionnier comme premier « head coach » noir de la ligue, nous avons eu la chance de le voir à chaque événement majeur de la NBA, y compris les Finals, où il a remis le trophée Bill Russell au MVP des Finals.
J’ai chéri mon amitié avec Bill et j’ai été ravi lorsqu’il a reçu la médaille présidentielle de la Liberté. Je l’ai souvent appelé le Babe Ruth du basket pour sa façon de transcender le temps. Bill était le gagnant ultime et un coéquipier accompli, et son influence sur la NBA sera ressentie à jamais. Nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse, Jeannine, à sa famille et à ses nombreux amis. »