Si la mythique « Dream Team » s’apprête à fêter les 30 ans de sa médaille d’or olympique glanée à Barcelone (1992), la non moins redoutable Team USA de Londres (2012) va quant à elle célébrer les 10 ans de sa médaille d’or olympique.
À l’époque, la sélection américaine était particulièrement qualitative : LeBron James, Kobe Bryant, Kevin Durant, Chris Paul, Carmelo Anthony, Russell Westbrook, Kevin Love, Deron Williams, James Harden, Andre Iguodala, Tyson Chandler et Anthony Davis ! Notons d’ailleurs que ce même Davis, N°1 de la Draft 2012 et qui n’avait pas encore joué le moindre match en NBA, a pris la place d’un Blake Griffin blessé au ménisque dans l’effectif.
Autant dire que les hommes de Mike Krzyzewski, invaincus en préparation (cinq victoires en cinq matchs, avec une moyenne de 26.6 points d’écart), s’avançaient en grandissimes favoris du tournoi. Et il n’a pas fallu bien longtemps pour le comprendre, eux qui ont notamment corrigé la France en ouverture. C’était le 29 juillet, il y a donc dix ans jour pour jour.
Vice-champions d’Europe en titre, les Bleus étaient emmenés cette année-là par l’inévitable Tony Parker, entouré par Nicolas Batum, Boris Diaw, Nando De Colo, Ronny Turiaf, Florent Piétrus, Mickaël Gelabale, Kevin Séraphin, Fabien Causeur, Ali Traoré, Yannick Bokolo et Yakhouba Diawara. L’absent de marque étant Joakim Noah, blessé à la cheville et qui souhaitait se préserver en vue de la saison 2012/13.
Le point de départ d’une campagne mémorable
Alors en quête de la troisième médaille olympique de son histoire, la France se dressait sans trop d’attentes face aux États-Unis. À raison, car les hommes de Vincent Collet ne verront jamais le jour, s’inclinant largement (98-71) contre la sélection américaine.
Team USA, souvent poussée à la faute et maladroite à 3-pts, a pourtant eu besoin d’un quart-temps pour se mettre en route (22-21). Avant de dérouler enfin dans le second (30-15) puis dans le troisième (26-15), grâce à sa domination au rebond, son adresse de loin et ses nombreux lancers-francs. Sans oublier un super Kevin Durant (22 points, 9 rebonds). Pour ce qui est du dernier acte (20-20), il a surtout permis aux superstars de se reposer et aux remplaçants de se mettre en évidence.
Faciles, les Américains ont joué à leur main, pour tranquillement dominer les Bleus et entamer comme il se doit leur campagne olympique. Une campagne olympique qu’ils finiraient d’ailleurs par survoler, raflant huit victoires en autant de confrontations (par 32.1 points d’écart) et ne tremblant que contre la Lituanie (phase de poules, +5) puis contre l’Espagne (finale, +7).
Individuellement parlant, Kevin Durant (19.5 points, 5.8 rebonds, 2.6 passes et 1.6 interception), Carmelo Anthony (16.3 points, 4.8 rebonds et 1.3 passe), LeBron James (13.3 points, 5.6 rebonds, 5.6 passes et 1.4 interception), Kobe Bryant (12.1 points) ou encore Kevin Love (11.6 points et 7.6 rebonds) ont quant à eux tenu leur rang.