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Ime Udoka raconté par son ancien coéquipier Derrick Obasohan

NBA – Ancien meilleur marqueur de Pro A, l’ex-international nigérian a été un témoin privilégié de l’ascension du coach rookie des Celtics, avec qui il continue d’échanger.

Derrick Obasohan et Ime Udoka ont fait les beaux jours de l’équipe nationale du Nigeria pendant cinq ans, de 2006 à 2011. De quoi nourrir une amitié qui a été marquée par des campagnes importantes, comme lors de la Coupe d’Afrique en 2011, et qui tient toujours, plus de dix ans après.

A l’issue d’une saison où il a suivi de près l’évolution de son ami comme coach de Boston, l’ancien meilleur marqueur de Pro A en 2010, sous les couleurs de Hyères-Toulon, passé aussi par Strasbourg, Cholet, Monaco et Fos-sur-Mer, a accepté pour Basket USA d’évoquer ces liens forts avec son ancien capitaine, qui lui a notamment permis d’accomplir son plus grand rêve : participer aux Jeux Olympiques en 2012, et affronter Team USA.

« Ma première rencontre avec Ime remonte à 2006 lors de mon tout premier entraînement avec la sélection nationale nigériane, à Dallas. C’était avant de nous rendre à Saitama, au Japon, pour la Coupe du Monde. L’un de mes meilleurs souvenirs avec lui en sélection, c’est lorsque nous sommes allés à Madagascar pour l’AfroBasket 2011, pour essayer de nous qualifier pour les Jeux Olympiques de 2012. C’était la dernière compétition internationale pour lui en tant que joueur. On a perdu contre l’Angola et on avait remporté la médaille de bronze sur le match pour la troisième place, mais les leçons que j’ai retenues de ce séjour, le temps qu’on avait passé ensemble, je ne l’oublierais jamais. »

Derrick Obasohan et Ime Udoka, assis l’un à côté de l’autre, avec la sélection nigériane aux côtés d’Hakeem Olajuwon

L’influence de Gregg Popovich

Ime Udoka avait en effet été le joueur majeur de la sélection nigériane aux côtés de Derrick Obasohan, au point d’être élu dans le cinq majeur de la compétition avant de prendre sa retraite internationale. Il avait alors laisser la relève sécuriser sa place pour Londres lors d’un TQO au Venezuela.

A cette époque déjà, « L’inspecteur Derrick » avait été marqué par le professionnalisme de son coéquipier, qui avait alors déjà un pied de retour en NBA, sur le banc des Spurs.

« En dehors du terrain, Ime était quelqu’un de très discipliné. Il ne sortait pas, il ne buvait pas. Il était uniquement concentré sur le basket, c’est comme ça que j’ai su qu’il était différent des autres. Beaucoup de joueurs aiment sortir après les matchs, passer du bon temps. Ime ne le faisait jamais. J’ai beaucoup appris à ses côtés », a-t-il ajouté. « Ime savait qu’il allait retourner à San Antonio pour coacher après sa dernière saison en tant que joueur, en Espagne. J’étais à Badalone, lui a Murcie, c’était en 2012. Il m’avait dit qu’il allait retourner aux Spurs à la fin de la saison. Il avait déjà un job dans le staff de Gregg Popovich et se préparait à débuter sa nouvelle expérience sur le banc ».

Comme pour beaucoup d’assistants de coach Pop’, qui sont devenus entraîneurs principaux ensuite en NBA, Ime Udoka a progressé « en accéléré » aux côtés du stratège des Spurs. Même s’il n’a brûlé aucune étape et qu’il est resté sept ans aux Spurs comme assistant, il a pris du galon chaque saison. Forcément, l’aura de Popovich, qui l’a ensuite fait venir dans le staff de Team USA, est pour beaucoup dans sa progression.

« Le fait d’être aux côtés de Gregg Popovich, ça lui en a appris plus sur le jeu que tout ce qu’il aurait pu apprendre. Coach Pop est l’un des meilleurs coachs de l’histoire du basket. D’avoir joué pour lui, puis d’avoir appris à ses côtés, ça a préparé Ime pour… Pour tout en fait. Il était prêt à encaisser tout ce qui peut arriver à un coach en NBA. C’est un peu la même chose pour Tony Parker. Il a évolué toutes ces années aux côtés de Popovich, et regardez ce qu’il arrive à faire maintenant comme dirigeant à l’Asvel ».

Le début de saison ? « C’était dur pour lui »

Après avoir été sollicité pendant trois ans pour faire le grand saut, Ime Udoka a donc franchi le pas en devenant coach principal des Celtics l’été dernier, au sein de l’une des plus grandes franchises de l’histoire de la ligue. Un défi à la hauteur de ses ambitions… qui a bien failli mal tourner dès le début, alors que Boston peinait à trouver la bonne carburation.

« On a un groupe de discussions avec tous les membres de l’équipe nationale du Nigeria sur Whatsapp. Et après deux mois de compétition, on rigolait et on blaguait tous au sujet d’Ime et du fait qu’il n’allait pas faire long feu. Parce que c’était dur pour lui. L’équipe perdait beaucoup, le groupe ne semblait pas adhérer à sa philosophie. Mais lorsque Jaylen Brown est revenu de blessure, ça a commencé à changer. Marcus Smart a réussi à redonner de la cohésion au groupe et bien sûr le coaching d’Ime a opéré. On savait alors que quelque chose de spécial était en train de se produire », a poursuivi Derrick Obasohan.

La mayonnaise a fini par prendre et Boston a été inarrêtable en deuxième partie de saison puis sur sa campagne de playoffs. Après les railleries du début, Ime Udoka a réussi à mettre tout le monde d’accord.

« Je suis vraiment impressionné par sa carrière de coaching. On se parle de temps en temps, une à deux fois par mois. Je suis allé à Vegas avec lui lors de la Summer League l’été dernier. Je suis aussi allé le voir à San Antonio. Je vais le voir quand je peux, pour assister à des matchs. Le job qu’il a fait à Boston cette année, c’est phénoménal. Il a pris une jeune équipe, lui a appris à être impériale en défense, à jouer ensemble, et il finit sa première saison par des Finals NBA ».

Sa plus grande réussite : la défense

Les bases d’une fondation solide ont en effet été posées sous l’ère Udoka. Avec pour principale philosophie une défense agressive qui a permis aux Celtics de tenir jusqu’en finale. A l’heure où l’on met toujours davantage les qualités offensives en avant, ce sont encore les deux meilleures équipes à « l’efficacité défensive » (points concédés en moyenne sur 100 possessions) en saison régulière qui ont atteint la dernière marche.

« Je crois que sa plus grande réussite cette année, ça a été la défense. Boston a affiché l’une des meilleures défenses en NBA. Ime a toujours été un bon défenseur en tant que joueur. Il a aussi beaucoup appris auprès de Gregg Popovich. Le fait de voir Marcus Smart, un arrière, être nommé meilleur défenseur de l’année, ça en dit beaucoup sur les qualités de coach d’Ime ».

https://twitter.com/basketusa/status/1532546588379332613

Lorsqu’on lui demande quelle série l’a le plus bluffé entre le sweep face à Brooklyn et les deux batailles remportées en sept matchs face au champion en titre puis en finale de conférence sur le parquet du Heat, sa réponse a fusé.

« En terme de coaching, je dirais que la série qui m’a le plus impressionné, c’est le sweep au premier tour face à Brooklyn. C’était assez incroyable, simplement parce que Kevin Durant est l’un des meilleurs joueurs du monde, parce que Kyrie Irving est l’un des meilleurs joueurs du monde. Il avait aussi des shooteurs, avec notamment le frère de Stephen Curry. Et ils ont réussi à les sweeper. Battre une équipe quatre fois de suite, quel que soit le niveau auquel tu joues, ce n’est pas une mince affaire ».

Pas de regrets à avoir sur la finale : « Ce n’est que le début »

Ime Udoka aurait pu marquer l’histoire en remportant le titre NBA dès sa première saison comme son homologue des Warriors, Steve Kerr, l’a fait avant lui. Il s’en est fallu de peu, même si pour Derrick Obasohan, son ancien capitaine ne doit pas nourrir de regrets particuliers.

« Je trouve qu’il a fait du bon boulot niveau coaching lors des Finals. C’est une jeune équipe, c’est la première fois qu’ils arrivaient là, aucun joueur n’avait l’expérience des Finals. Je savais que ça allait être difficile parce qu’en face, Golden State avait ce pedigree. Ils avaient déjà connu ça, ils avaient déjà gagné plusieurs titres et se présentaient après avoir galéré pendant un petit bout de temps. Je ne dirais pas que Boston aurait pu faire mieux, notamment lorsqu’ils étaient à 2-1. Je pense juste qu’il faut en passer par là, pour devenir champion un jour. Ce n’est que le début ».

Rendez-vous est déjà pris cet été pour Derrick Obasohan. Actuellement coach en AAU après une expérience comme assistant à l’université de Texas-Arlington, il a prévu de recroiser son ancien coéquipier à Las Vegas pour la Summer League.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Jayson Tatum 72 36.4 45.2 34.3 81.4 0.7 8.0 8.7 6.0 2.9 1.1 0.5 2.2 26.8
Jaylen Brown 63 34.3 46.3 32.4 76.4 1.3 4.5 5.8 4.5 2.6 1.2 0.3 2.4 22.2
Kristaps Porzingis 42 28.8 48.3 41.2 80.9 1.6 5.1 6.8 2.1 1.3 0.7 1.5 2.8 19.5
Derrick White 76 33.9 44.2 38.4 83.9 0.9 3.6 4.5 4.8 1.7 0.9 1.1 1.8 16.4
Payton Pritchard 80 28.4 47.2 40.7 84.5 1.3 2.6 3.8 3.5 1.0 0.9 0.2 1.5 14.3
Jrue Holiday 62 30.6 44.3 35.3 90.9 1.2 3.0 4.3 3.9 1.2 1.1 0.4 1.6 11.1
Al Horford 60 27.6 42.3 36.3 89.5 1.3 4.8 6.2 2.1 0.8 0.6 0.9 1.4 9.0
Sam Hauser 71 21.7 45.1 41.6 100.0 0.6 2.5 3.2 0.9 0.3 0.6 0.2 1.2 8.5
Luke Kornet 73 18.6 66.8 0.0 69.1 2.6 2.7 5.3 1.6 0.4 0.5 1.0 1.6 6.0
Neemias Queta 62 13.9 65.0 0.0 75.4 1.4 2.4 3.8 0.7 0.6 0.3 0.7 1.7 5.0
Baylor Scheierman 31 12.4 35.5 31.7 75.0 0.6 1.5 2.1 1.1 0.4 0.5 0.1 0.7 3.6
Torrey Craig 17 11.8 35.6 29.0 62.5 1.1 1.7 2.8 0.7 0.5 0.4 0.6 1.1 2.7
Miles Norris 3 11.6 22.2 28.6 50.0 0.7 2.3 3.0 0.0 0.0 0.7 0.3 0.0 2.3
Drew Peterson 25 7.4 41.5 39.4 77.8 0.4 1.2 1.6 0.5 0.3 0.2 0.1 0.7 2.2
J.d. Davison 16 5.8 35.3 22.2 71.4 0.1 0.7 0.8 0.8 0.8 0.3 0.1 0.1 2.1
Jaden Springer 26 5.4 35.3 31.6 71.4 0.2 0.8 0.9 0.4 0.2 0.5 0.0 0.7 1.7
Jordan Walsh 52 7.8 36.1 27.3 58.3 0.4 0.9 1.3 0.4 0.3 0.2 0.2 0.6 1.6
Xavier Tillman, Sr. 33 7.0 24.5 15.6 75.0 0.3 1.0 1.3 0.2 0.4 0.3 0.2 0.5 1.0

 

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