La NBA travaille avec la WNBA pour obtenir la libération de Brittney Griner

Adam Silver ne s’était pas encore prononcé publiquement sur la situation de Brittney Griner. En amont de la « lottery » de cette nuit, le grand patron de la NBA a indiqué travailler « main dans la main » avec son homologue de la WNBA, Cathy Engelbert, pour obtenir la libération de la joueuse.

Celle-ci est détenue en Russie depuis février après que des cartouches de cigarettes contenant de l’huile dérivée du cannabis auraient été trouvées dans ses bagages, à l’aéroport de Moscou.

« La WNBA et sa ligue sœur, la NBA, ont toutes deux une énorme responsabilité envers Brittney Griner, l’une de nos joueuses », a déclaré le commissionner à ESPN. « Une partie de notre décision de ne pas jouer un rôle plus important a été suggérée par des experts au sein et en dehors du gouvernement, selon qui le meilleur moyen de faire sortir Brittney était de ne pas amplifier le problème. Cela dit, le public a un rôle énorme à jouer en manifestant ou en faisant savoir à ses représentants à quel point cette question leur tient à cœur. »

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Adam Silver a précisé que la ligue était en contact avec la Maison Blanche, le département d’État, les négociateurs d’otages, tous les niveaux du gouvernement et ainsi que de dirigeants du secteur privé.

« Notre priorité numéro 1 est sa santé et sa sécurité, et de s’assurer qu’elle quitte la Russie », a-t-il formulé alors que le département d’État américain a indiqué faire toujours pression pour avoir des contacts réguliers avec la star des Phoenix Mercury.

Pas une mince affaire car l’ambassade des États-Unis en Russie a de son côté dénoncé le fait que les autorités russes aient refusé trois visites ce mois-ci à Brittney Griner, dont la détention provisoire a été prolongée d’un mois. Une décision « inacceptable » pour les Américains.

« Ces contacts sporadiques ne sont pas satisfaisants. Il se peut également que cela ne soit pas conforme à la Convention de Vienne à laquelle la Russie a souscrit », a déclaré le porte-parole du département d’État, Ned Price, en décrivant des conditions de détention « extrêmement difficiles ».