Ayo Dosunmu, la bête noire de Trae Young

Pendant que DeMar DeRozan faisait souffrir la défense des Hawks, Ayo Dosunmu s’occupait de leur chef d’orchestre, Trae Young. Titulaire à la mène puisque Lonzo Ball est toujours absent, le natif de Chicago a brillé face à Atlanta (12 points, 6 rebonds, 3 passes, 3 contres), particulièrement en défense face au All-Star de Géorgie.

Plus grand et plus costaud mais également rapide dans ses déplacements latéraux, ce qui lui permet de ne pas se laisser prendre par les écrans, toujours un bras en l’air et l’autre en bas pour limiter la « triple-menace », Ayo Dosunmu a fait souffrir Trae Young (14 points, 3/17, 4 ballons perdus). Peut-être plus que n’importe quel autre joueur cette saison. Un sacré constat pour un rookie sélectionné au deuxième tour.

Déjà opposé à « Ice Trae » plus tôt en décembre, lors d’une double confrontation entre Chicago et Atlanta, l’ancien joueur d’Illinois avait marqué les esprits par la qualité de sa défense, avec notamment 3 contres sur le meneur des Hawks, en cumulé sur les deux rencontres. Deux mois plus tard, il a remis le couvert.

Après la rencontre, il expliquait que la défense face à Trae Young est avant tout un exercice mental et stratégique.

« J’ai essayé de rester concentré sur lui, de me rappeler de leurs systèmes. » expliquait-il. « Car c’est un All-Star, et ils vont se tourner vers lui en fin de match. Je voulais le gêner avec mes bras, bien sûr ne pas lui donner de tirs extérieurs. Et simplement essayer de défendre sans faire de faute. Et j’ai réussi. »

Ayo Dosunmu évoque la fin de match à juste titre : alors qu’Atlanta était à +2 (108-107) à 30 secondes du buzzer final, avec la balle de match dans les mains de Trae Young, le rookie a sorti un « stop » défensif décisif. D’abord en se débarrassant avec aisance de l’écran de Clint Capela, évitant ainsi un « switch » qui aurait probablement été fatal aux Bulls, puis en contestant la tentative de « step-back » à 3-points du meneur des Hawks, avant de dérégler complètement son « lay-up » grâce à ses immenses bras.

Une action défensive de très grande classe.

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« Une fois qu’il a reculé, j’étais confiant, car je savais que je n’allais pas lui donner ce tir à 3. Et quand il est rentré dans la raquette, j’ai tout fait pour le gêner avec mon envergure. » concluait-il sobrement.