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Micah Nori, le premier assistant de luxe des Wolves

NBA – Il a coaché Charles Oakley à Toronto et il s’occupe maintenant de développer Anthony Edwards à Minneapolis. Micah Nori, c’est l’homme qui murmure à l’oreille de Chris Finch sur le banc des Wolves.

Il a beau tourner sur le circuit NBA depuis quasiment un quart de siècle, Micah Nori reste pour ainsi dire un anonyme. Mais si l’actuel assistant des Wolves est un inconnu du grand public, il est par contre considéré comme un des meilleurs dans son domaine, par ses pairs.

Arrivé en provenance de Detroit durant l’intersaison, après trois saisons chez les Pistons, il est devenu le premier assistant de Chris Finch car les deux hommes partagent bien plus qu’une carrière au long cours, marquée par la patience et le travail de l’ombre : ils ont une même vision du basket.

Une synergie aux commandes des Wolves

« Lui et moi nous sommes rapidement compris dans ces réunions entre coachs, pour essayer de détendre l’atmosphère. On a le même sens de l’humour et la même approche », apprécie Chris Finch dans le MinnPost. « Et je pense qu’on conçoit le basket plus ou moins de la même manière aussi. Il est en faveur d’un style plutôt libre. Il a une phrase pour ça : « Si le temps court, alors nous aussi » et j’aime bien ça. Je ne l’avais jamais entendue celle-là. Les meilleures équipes en transition passent 55% du temps en transition. Ça laisse tout de même 45% au coach pour appeler des systèmes et contrôler le match. Mais même sans ça, s’il n’y a pas d’arrêt de jeu, on veut toujours jouer avec une forme de fluidité. Notre attaque se base moins sur des systèmes que des tirs et une sélection de tirs. »

En parfaite synergie aux commandes des Wolves, le duo Finch – Nori a en fait des origines communes, des racines qui ramènent au « coaching tree » planté par Mike Malone.

Après une décennie à jouer les scouts pour les Raptors, puis un an en tant que directeur du scouting et quatre de plus en tant qu’assistant coach, Micah Nori est passé à Sacramento en 2013, où il va rencontrer Mike Malone, bientôt licencié par les Kings. Mais Micah Nori sera fidèle à son coach en le suivant à Denver, où il va faire partie du même staff que Chris Finch, en 2016/17.

Dans le même temps, Chris Finch a lui aussi dû ramer avant de trouver son opportunité en NBA, passant d’abord par la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Belgique et la G-League, notamment à Rio Grande avant d’atteindre la Grande Ligue chez les Rockets, puis chez les Raptors avec Nick Nurse. Arrivé en NBA à 42 ans en 2012 (après avoir fait les JO en tant que sélectionneur britannique), il attendra encore 9 ans avant de devenir « entraîneur en chef », d’abord en intérim à Houston et définitivement la saison passée à Minneapolis.

« En général, tu dois soit débattre soit éduquer ton staff pour essayer de mettre en place ta philosophie de jeu », reprend Chris Finch. « Mais ça n’était pas du tout le cas avec Micah, on était sur la même ligne philosophiquement parlant. Donc on a pu aller bien au-delà des fondamentaux, en se demandant comment on pouvait optimiser tel ou tel aspect du jeu. Avec l’aval de Mike [Malone], on a déjà pu créer un modèle où ce type de jeu peut s’épanouir. Il est excellent dans ce qu’on appelle les « stats analytiques situationnelles ». Les remplacements, les fins de quart-temps, les possessions défensives en fin de match, quand faire la faute, quand ne pas faire faute, toutes ces choses-là. »

Le spécialiste des fins de quart-temps

Spécialiste des stats analytiques, Micah Nori est surtout un étudiant chevronné, aux premières loges depuis le début du siècle. On devrait même dire qu’il est passé docteur dans ces situations de matchs très particulières, mentionnées par Chris Finch, de fin de quarts temps ou de fins de match. Perpétuellement dans l’oreille de son supérieur direct sur le banc, il est l’homme qui murmure les consignes et offre ses analyses à chaud à Chris Finch.

Lancés dans une saison à 36 victoires pour 29 défaites, les Wolves semblent bien carburer sous la houlette de cette doublette très éclectique aux manettes. Vieux routiers du circuit, Chris Finch et Micah Nori se complètent à la perfection, avec Nori qui se satisfait volontiers de ce rôle d’éminence grise. Et pour les aider, c’est l’ancien meneur pro, Pablo Prigioni, qui ajoute son expertise et son œil plus international…

« En tant que premier assistant, il supervise un peu tout ce qu’on fait. Mais c’est lui qui nous dirige surtout pour les situations à part, en défense comme en attaque : pour la gestion des fins de quart temps, la gestion des fins de match. Les remplacements », ajoute Chris Finch. « Pablo [Prigioni] et lui se partagent les responsabilités offensives. Parfois, l’un va travailler sur les concepts et sur le rythme quand l’autre va travailler sur nos systèmes et ils s’échangent les tâches. Il nous prépare une demi douzaine de rapport de scouting sur chaque équipe où il connait déjà le personnel en place. Et il supervise aussi la salle vidéo, du simple fait de son expérience et qu’on a beaucoup de jeunes et qu’il sait bien comment développer nos jeunes pousses. »

La salle vidéo, c’est un peu le temple de Micah Nori. Depuis ses débuts dans la Ligue, avant l’an 2000 du côté de Toronto, il y a passé des heures et des heures, à perfectionner sa compréhension du jeu et à en apprendre les finesses. Et tout est parti de sa formation express auprès de Butch Carter, le coach des Raptors des jeunes McGrady… et Vince Carter !

« J’avais une certaine façon de faire pour débriefer un match et Micah était juste à côté de moi sur le canapé. Il a été un très bon étudiant », sourit maintenant Butch Carter. « J’ai une méthode analytique qui glisse certaines choses dans chaque quart-temps. Il y a des angles morts où les autres coachs ne savent pas ce que tu vas mettre en place, en début de quart temps ou après un temps mort. Il a bien appris ces décisions tactiques en fin de match également et comment se préparer à rebours à partir de la fin du match. Je lui ai aussi dit qu’il devrait apprendre à maîtriser une tâche en particulier : la salle vidéo et le scouting avancé. »

De l’école Carter au clan Malone

Recruté par Butch Carter du fait de leur origine commune, à Middletown dans l’Ohio (où le père de Nori était le coach de foot du jeune Carter au lycée), Micah Nori a fait son apprentissage sous son aile protectrice et bienveillante. Avec une méthode bien particulière.

« J’ai eu la chance de pouvoir vivre chez Butch [Carter] pendant deux ans à Toronto. On faisait de la vidéo et il parlait à haute voix. Ils font ci, ils font ça et ici, nous on fait ci et ça, et ça. Comme Finchy, Butch annonçait un système mais annonçait aussi ce que l’autre équipe allait faire et où le tir allait être pris. »

Officiant pendant quinze ans à Toronto, Nori a perduré bien au-delà de la courte période de Butch Carter à la tête des Raptors (de 1998 à 2000). Intégré dans le clan Malone à partir de 2013 chez les Kings, Nori a ainsi pu retrouver une autre famille professionnelle qui l’a propulsé dans une autre décennie de bons et loyaux services en NBA.

Mais, même si leur destin les a tenu éloignés l’un de l’autre entre 2017 et 2021, Nori et Finch ne se sont jamais vraiment quittés. Elevés dans ce coaching tout en réactivité et en adaptation, Nori continuait à développer sa propre vision du jeu et peaufiner ses réflexes analytiques à Detroit quand Finch faisait de même du côté de la Nouvelle Orléans, puis de Toronto.

« On travaillait tous les deux sur des nouveaux systèmes, chacun de notre côté. Quand j’étais à Detroit, il ne se passait pas deux jours sans que je l’appelle, pour me rassurer ou pour poser des questions. Et il a toujours été super avec moi. Un livre ouvert. Cela m’a beaucoup aidé et ça m’aide encore maintenant qu’on travaille ensemble, parce que je le connais très bien et je sais ce qu’il veut. Je ne dis pas qu’on met toujours dans le mille mais au moins, on touche toujours la cible. Je ne vais pas lui faire une suggestion pour laquelle on n’aura pas de temps, ou qu’on n’aurait pas travaillé avant. »

Un des facteurs majeurs du renouveau des Wolves

En fait, Micah Nori est en quelque sorte la conscience de Chris Finch. Concrètement, c’est lui qui vient lui donner des statistiques importantes pendant même le cours du match. Il s’agit alors de réfléchir vite et bien, pour profiter de la moindre opportunité…

« Ce sont des suggestions qui peuvent être significatives dans la gestion du match. Par exemple, ils viennent de scorer sur trois ou quatre possessions de suite, pourquoi ne pas tenter une zone ? Ou, il reste cinq minutes à jouer en premier quart, ce groupe a joué un bon moment, on doit mettre du sang neuf. Tu veux Beas pour DLo ? Ou Jaden pour Vando ? Et il fait son choix à partir de là. Ce sont juste des suggestions. KAT n’a pas touché le ballon depuis un bail, on devrait le mettre au poste bas. Ils changent sur les écrans entre le 1 et le 2, on devrait trouver le duel avantageux. Et puis en fin de périodes, on discute de quand prendre les tirs et comment présenter les meilleurs cinq défensif et offensif. Il le sait déjà en majorité, mais il faut simplement le verbaliser parfois. »

En bonne voie pour rallier les playoffs pour la première fois depuis 2018, septièmes à l’Ouest à l’heure de ces lignes à seulement 2 victoires des Nuggets, première équipe à éviter le « play-in », les Wolves le doivent en grande partie à cette refonte totale de leur coaching staff, entamée la saison dernière avec l’éviction de Ryan Saunders.

Comme l’arrivée de Pat Beverley qui a solidifié la défense, mais également la cohésion collective, l’association fructueuse Finch – Nori sur le banc est un des facteurs majeurs du retour en forme de Minnesota.

« C’est un des meilleurs franchement », conclut Chris Finch. « Il est marrant, direct, désarmant. Il a pas mal bourlingué, il a coaché Charles Oakley [à Toronto], donc il ne va pas avoir peur d’un pro de trois ans. Sa façon de parler et son humour permettent de passer à travers les bruits de fond qui peuvent parfois perturber les joueurs. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Anthony Edwards 79 36.3 44.7 39.5 83.7 0.8 4.9 5.7 4.5 3.2 1.2 0.6 1.9 27.6
Julius Randle 69 32.3 48.5 34.4 80.6 2.1 5.0 7.1 4.7 2.8 0.7 0.2 2.5 18.7
Naz Reid 80 27.5 46.2 37.9 77.6 1.2 4.9 6.0 2.3 1.4 0.7 0.9 2.4 14.2
Jaden Mcdaniels 82 31.9 47.7 33.0 81.3 1.6 4.2 5.7 2.0 1.2 1.3 0.9 2.7 12.2
Rudy Gobert 72 33.2 66.9 0.0 67.4 3.7 7.2 10.9 1.8 1.2 0.8 1.4 2.5 12.0
Donte Divincenzo 62 25.9 42.2 39.7 77.8 0.5 3.2 3.7 3.6 1.6 1.2 0.3 1.8 11.7
Nickeil Alexander-walker 82 25.3 43.8 38.1 78.0 0.7 2.6 3.2 2.7 1.2 0.6 0.4 1.7 9.4
Mike Conley 71 24.7 40.0 41.0 90.0 0.5 2.1 2.6 4.5 1.1 1.1 0.2 1.6 8.2
Rob Dillingham 49 10.5 44.1 33.8 53.3 0.2 0.8 1.0 2.0 1.1 0.4 0.0 0.8 4.5
Terrence Shannon, Jr. 32 10.6 48.2 35.5 81.0 0.3 1.2 1.5 1.0 0.5 0.2 0.2 0.8 4.3
Jaylen Clark 40 13.1 46.7 43.1 78.4 0.7 0.7 1.3 0.7 0.2 0.9 0.1 1.5 4.1
Luka Garza 39 5.6 49.5 27.8 68.6 0.8 0.6 1.4 0.3 0.3 0.2 0.1 0.7 3.5
Josh Minott 46 6.0 48.9 32.6 89.5 0.3 0.8 1.0 0.4 0.2 0.3 0.3 0.7 2.6
Leonard Miller 13 2.4 40.0 0.0 100.0 0.2 0.6 0.8 0.0 0.2 0.2 0.1 0.2 1.5
Bones Hyland 4 4.2 66.7 50.0 0.0 0.0 0.3 0.3 1.0 0.3 0.0 0.0 0.8 1.3
Joe Ingles 19 6.0 26.1 20.0 0.0 0.1 0.5 0.6 1.2 0.5 0.1 0.0 0.6 0.8
P.j. Dozier 9 3.9 66.7 66.7 16.7 0.1 0.4 0.6 0.6 0.1 0.1 0.0 0.3 0.8
Daishen Nix 3 4.4 0.0 0.0 50.0 0.0 1.3 1.3 1.0 1.3 0.0 0.0 0.3 0.3
Tristen Newton 3 2.7 0.0 0.0 0.0 0.7 0.7 1.3 0.3 0.3 0.3 0.0 0.7 0.0
Jesse Edwards 2 2.3 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.5 0.0 0.0 0.0 1.0 0.0

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