Deuxième victoire consécutive pour les Pacers qui ont retrouvé des couleurs avec les retours successifs de Malcolm Brogdon et Caris LeVert, et qui ont pu compter sur un Myles Turner inarrêtable de loin pour forcer la décision cette nuit face aux Knicks (25 points à 7/10 à 3-points, 13 rebonds, 2 passes décisives, 3 contres).
C’est d’ailleurs l’intérieur qui a mis Indiana sur les bons rails d’entrée avec deux bombes lointaines pour initier un 11-0 conclu par le 3-pts de Chris Duarte. Forts de leur adresse extérieure (9/17 à 3-points pour débuter le match), les locaux ont viré à +14 après 12 minutes sur un nouveau panier de (très) loin de Chris Duarte (36-22).
Les Knicks ont bien tenté de se relancer mais n’ont jamais réussi à prendre l’avantage. Les gros dunks de la paire Robinson-Randle avant la pause (59-50), et l’activité du trio Rose-Barrett-Randle ensuite, ont eu le mérite de maintenir le suspense (69-66). Mais à chaque retour des New-Yorkais, les troupes de Rick Carlisle ont trouvé la parade.
Caris LeVert a d’abord répondu à RJ Barrett en fin de troisième quart-temps pour préserver l’écart (80-75). Puis lorsque les Knicks sont revenus à -2 grâce à un panier de Derrick Rose à l’intérieur 85-83), ce sont TJ McConnell à 3-points et Goga Bitadze qui ont redonné un peu d’air aux locaux (90-83).
Homme du match, Myles Turner a ensuite tué les espoirs adverses pour de bon en enchaînant un dunk autoritaire et un 3-points libérateur en transition (100-91). Cette fois, les Knicks ne s’en sont pas remis, d’autant que Myles Turner a bouclé son festival dans la foulée avec un nouveau missile extérieur après une passe dans le dos de Malcolm Brogdon, scellant la victoire des siens sur le score final de 111 à 98.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Les nerfs solides des Pacers. Même s’ils ont fait la course en tête durant toute la rencontre, les locaux ont longtemps souffert face à des Knicks plus que coriaces, par leur activité en défense et leur opportunisme en attaque. Plusieurs fois, la rencontre aurait pu basculer en faveur des hommes de Tom Thibodeau. Mais les Pacers ont su garder leurs nerfs et ont à leur tour pu mettre leur collectif en avant (7 joueurs à 8 points et plus) pour garder le cap.
– Un feu d’artifice pour commencer. Emmenés par Myles Turner et Chris Duarte, les Pacers ont scoré 6 paniers à 3-points dès le premier quart-temps pour donner le ton. L’euphorie a duré jusqu’à 9/17 sur un missile signé Myles Turner en deuxième quart-temps. Le très correct 16/41 des locaux à l’arrivée (39% de réussite), a ainsi contrasté avec la maladresse des Knicks dans l’exercice, à 5/24 (20.8%).
– Les retrouvailles victorieuses du tandem Brodgon-LeVert. Le duo n’avait plus joué ensemble depuis la fin avril. Et alors qu’on attendait une reprise en douceur de la part de deux joueurs de retour de blessures, Malcolm Brogdon et Caris LeVert ont dicté leur loi avec 17 et 21 points pour 12 passes décisives à eux deux. Les deux arrières ont su se glisser dans toutes les brèches et ont représenté un danger permanent pour la défense adverse. De bon augure pour la suite.
TOPS/FLOPS
✅ Myles Turner. L’intérieur des Pacers avait déjà marqué le début de saison par un record en carrière à 40 points à Washington. Cette nuit, c’est de loin que Myles Turner a franchi un nouveau cap avec un 7/10 derrière l’arc, son nouveau record perso. Il ne s’est pas contenté de shooter pour autant. Il a déjà été décisif en inscrivant 8 points dans le 11-0 inaugural, et s’est montré actif en défense, avec 13 rebonds, 3 contres et 1 interception à son actif, le tout sans avoir perdu un ballon.
✅ Caris LeVert. L’arrière d’Indiana continue de monter en puissance. Avec seulement deux matchs dans les jambes, il a joué avec une grande justesse cette nuit. Caris LeVert a notamment repoussé les Knicks avec deux pénétrations en fin de troisième quart-temps et s’est montré lucide dans ses choix offensifs pour rendre 21 points, 5 passes décisives mais aussi 3 contres, 2 interceptions et 0 ballon perdu en 31 minutes.
✅ RJ Barrett. L’ailier des Knicks a parfois semblé tenir la maison à lui tout seul, notamment en troisième quart-temps, lorsqu’il a aligné 12 de ses 23 points et 2 passes décisives pour maintenir son équipe dans le coup. Revenu peut-être un poil tard dans le dernier acte à cause de ses quatre fautes, il a n’a plus pesé ensuite, mais sa prestation a été dans la ligne de ses sorties précédentes, marquées par une grande confiance.
⛔ Kemba Walker. Plus à l’aise depuis quatre matchs, Kemba Walker a livré cette nuit le pire match de son début de saison avec les Knicks. Jamais dans le rythme, à refuser des lignes de drive, et à contribuer à la maladresse de son équipe au tir extérieur (2/11), le meneur n’aura été bon que pour provoquer deux fautes offensives. Pour le reste : 4 points, 4 rebonds, et 4 passes décisives, pas de quoi se plier en quatre.
Nerlens Noel de retour
Pendant que les Pacers récupéraient Malcolm Brogdon, les Knicks ont enregistré le retour de Nerlens Noel. Touché au genou depuis le début de saison, le pivot a disputé ses premières minutes et s’est montré plutôt actif avec 2 points, 6 rebonds, 2 passes et 1 contre en 18 minutes. Au poste 5, Taj Gibson manque toujours à l’appel.
LA SUITE
Indiana (3-6) : les Pacers ont rendez-vous à Portland demain soir.
New York (5-3) : déplacement à Milwaukee demain soir pour les troupes de Tom Thibodeau.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.