Après plus de vingt ans passés en tant qu’assistant et recruteur, Stephen Silas a finalement décroché un job d’entraîneur principal aux Rockets. Un parcours qui valait bien un documentaire retraçant la vie du coach de Houston, fils du triple champion NBA et coach renommé, Paul Silas.
Dans « Ready to lead », on apprend notamment que Stephen Silas a œuvré pendant trois ans aux Knicks… en tant que « ball boy » à la fin des années 90. Son père a été l’élément déterminant puisque c’est lui qui a lancé sa carrière en NBA, lorsque ce dernier, alors coach des Hornets, lui a proposé de devenir scout à la fin des années 2000. Stephen Silas a aussi été guidé par le parcours, l’aura et l’ouverture d’esprit de son paternel.
« Mon père était mon mentor numéro 1, quelqu’un sur qui je pouvais m’appuyer et poser des questions. Avoir un patron à qui on peut poser des questions, même des questions stupides, du genre : ‘Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi l’as-tu géré comme ça ?’ c’est énorme », a-t-il confié dans le documentaire. « Il me posait des questions et accordait beaucoup d’importance à mon opinion, ce qui était assez bizarre, étant donné que j’étais très jeune et que je n’avais pas beaucoup d’expérience. Mais il comptait sur moi ».
Présent pour les débuts de LeBron James, Stephen Curry et Luka Doncic
Après les Hornets, Stephen Silas a suivi son père à Cleveland, où venait de débarquer le phénomène LeBron James, qu’il a coaché en Summer League pour sa première apparition en tant que professionnel. C’est seulement après cette étape qu’il s’est émancipé de son père pour rejoindre Washington afin de poursuivre sa carrière de son côté.
Il a ensuite passé quatre ans en tant qu’assistant aux Warriors (2006-2010) puis huit ans au sein du staff de Charlotte, où il a pu coacher son premier match NBA, durant une absence ponctuelle de Steve Clifford, pour finalement atterrir à Dallas (2018-2020), un parcours qui lui a permis de côtoyer et d’entraîner au quotidien deux nouvelles futures superstars de la ligue, à savoir Stephen Curry et Luka Doncic.
À la fin de la saison 2019-2020, le départ soudain de Mike D’Antoni et la réorganisation de Houston a finalement rebattu les cartes, lui permettant de décrocher son premier job de coach principal en NBA.
Sa première saison a toutefois été semée de beaucoup d’embûches, notamment à cause de la demande de transfert de James Harden, mais le rookie a relevé le challenge, apportant sa fraîcheur et sa détermination malgré les mauvais résultats, en s’appuyant sur sa longue expérience de vingt ans passés sur les bancs de la ligue.