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Vit Krejci raconte sa découverte du monde NBA avec le Thunder

NBA – A peine remis de sa grosse blessure au genou, le rookie tchèque raconte la découverte de son nouvel univers à Oklahoma City.

Blessé aux ligaments croisés du genou gauche il y a un an, Vit Krejci n’a cependant pas perdu son temps pendant sa rééducation. Il a signé un contrat avec le Thunder d’Oklahoma City, un an après sa Draft en 37e choix, et le meneur tchèque de 21 ans est désormais bien installé dans son nouveau domicile américain.

Il a pu faire connaissance avec ses nouveaux coéquipiers, les membres du staff de Mark Daigneault, et la salle d’entraînement du Thunder. Mieux, Vit Krejci a même pu rejouer !

« J’ai moi-même été surpris »

« On a joué en pick up et j’ai moi-même été surpris. Dans le dernier des matchs qu’on a joués en 21 points, j’en ai marqué douze. J’ai beaucoup tiré, je me sentais bien. Et surtout, je n’ai ressenti aucune limite, mon genou ne m’a pas fait mal pendant toute l’heure. »

Appelé à jouer en G-League pour l’essentiel de la saison à venir, aussi bien pour s’adapter au jeu américain que pour retrouver l’intégralité de ses moyens physiques, et ses sensations, le prospect tchèque compte bien reprendre sa progression brisée par cette vilaine blessure au genou gauche. Il veut devenir le cinquième joueur tchèque à jouer en NBA, après Jiri Zidek, Jiri Welsch, Jan Vesely et Tomas Satoransky, le dernier encore en piste.

« Je sais que je suis prêt à jouer à 100%. Nous sommes allés à Dallas pour réaliser des tests pour être sûr que j’allais bien. L’idée était d’aller en Oklahoma par la suite pour s’adapter, et c’était définitivement une bonne décision. Ce contrat n’est qu’un début. Bien sûr, je veux jouer en NBA et être le meilleur joueur possible. Je sais que je peux aller beaucoup plus haut, j’ai beaucoup de rêves. Physiquement et avec les compétences, grâce à l’entraînement individuel, je suis meilleur qu’avant, je n’ai plus qu’à me remettre en forme. Je ferai de mon mieux pour y arriver. »

En tout cas, son adaptation à sa nouvelle vie américaine semble se faire en douceur. Ne serait-ce que pour des questions d’horaires… « Cela me convient un peu plus que l’Espagne, où la vie n’est peut-être pas plus lente, mais où tout se passe beaucoup plus tard, les entraînements et les matchs. Et je suis plutôt du matin. Ici, je vais à la salle à sept heures du matin, ça me va mieux. L’Oklahoma n’est pas une très grande ville, c’est idéal pour débuter en NBA. Je peux me concentrer à fond sur le basket. »

« Je devais aussi apprendre à bien récupérer, à surveiller mon sommeil et mon alimentation »

Ce n’est en fait que le prolongement de son passage espagnol à Saragosse, où Vit Krejci s’est voué corps et âme à son jeu pour entamer sa carrière professionnelle dès l’âge de 16 ans. En apprenant à la dure, avec sa blessure, qu’il faut ménager sa monture pour voyager loin.

« Bien sûr, pour faire carrière dans le basket, il y a des choses qui doivent être sacrifiées. Mais je n’y ai jamais réfléchi à deux fois. Quand un de mes amis me proposait de sortir, je savais toujours quel était mon objectif. Je n’ai aucun regret par rapport à ça. C’est vrai, il y a deux ou trois ans, quand j’ai commencé à jouer avec l’équipe première de Saragosse, ma vie n’était que basket, basket et basket. Je savais que ce que je faisais sur le terrain de jeu était bien, mais je devais aussi apprendre à bien récupérer, à surveiller mon sommeil et mon alimentation. C’était une étape nécessaire et cela m’a beaucoup aidé. Il m’a fallu un certain temps pour comprendre qu’il n’y a pas seulement ce que tu fais à l’entraînement, mais aussi ce que tu fais en dehors. »

En attendant l’ouverture officielle du camp d’entraînement, le rookie tchèque met sa routine en place avec le Thunder. Avant d’être reversé chez le Blue, Vit Krejci veut profiter au maximum de son temps auprès des joueurs, et du staff NBA à sa disposition. À 21 ans, le jeune meneur s’intègre parfaitement dans le groupe déjà en place, qui plafonne à 24 ans de moyenne d’âge, plus jeune de NBA.

« Nous avons une équipe jeune donc nous apprenons encore à nous connaître mais comme nous sommes tous plutôt jeunes et du même âge, nous avons de quoi parler. Ce n’est pas comme si nous avions une énorme star dans l’équipe non plus. Il est évident qu’un joueur comme LeBron James a probablement des besoins différents des autres et doit vivre une vie légèrement différente de la nôtre. Mais nous, on se retrouve et on joue à Fifa sur Playstation. »

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