Attendu au mieux derrière le quatuor Cunningham-Green-Mobley-Suggs, Scottie Barnes a finalement pris la place du dernier et portera par conséquent le maillot des Raptors.
Un choix surprenant à première vue puisque OG Anunoby et Pascal Siakam occupent déjà les ailes et qu’on voit assez mal le numéro 4 de la Draft commencer la saison sur le banc.
Pour autant, Toronto a préféré miser sur l’ancien de Florida State. Très bon défenseur, et capable de créer de l’autre côté du terrain, il est justement appelé à suivre le chemin emprunté par Pascal Siakam et OG Anunoby.
« Pascal (Siakam) est devenu un rebondeur capable de lancer une attaque. OG (Anunoby) est dans ce processus. Il progresse dans ce domaine » remarque Nick Nurse pour The Athletic. « Scottie (Barnes) l’a déjà fait à la fac, peut-être même plus que Pascal et OG à leur époque. C’est un joueur avec sa taille qui peut prendre le rebond et commencer à monter le ballon. Il a des qualités balle en main et c’est quelqu’un qui peut passer. »
Le projet Barnes est un plan sur le long terme. Le joueur de bientôt 20 ans (il les aura dimanche) peut déjà faire pas mal de choses sur un terrain mais il lui reste des points à améliorer, comme son shoot à 3-points.
Nick Nurse n’est pas inquiet au sujet de son tir
Une faiblesse sur laquelle Nick Nurse refuse de s’arrêter. « Son tir n’est pas cassé. Les gens le disent mais ce n’est pas le cas. Il y a certainement quelques petites réglages à opérer au niveau de sa mécanique mais c’est quelque chose que nous faisons avec tout le monde. »
L’entraineur pense sûrement à Pascal Siakam. Maladroit à sa sortie d’université avec un pourcentage à 3-points inférieur à 18%, le Camerounais a progressé au fur et à mesure jusqu’à devenir un joueur capable de tourner à plus de 20 points de moyenne et notamment 37% de réussite de loin lors de son avant-dernière saison.
L’Américain part de loin mais il présentait de meilleures statistiques que son futur coéquipier cette année puisqu’il convertissait 27.5% de ses tirs longue distance.
De quoi envisager l’avenir avec optimisme pour celui qui veut marquer son territoire dans sa propre moitié de terrain. « Je ne recule devant personne. Tout est une question de dureté. Je joue dur quand je rentre sur le parquet. Je ne vais pas me laisser faire. Je défends sur tout le monde. Ça peut être les meneurs, les arrières ou les ailiers et je suis fier de ce genre de choses. »