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Interview Precious Achiuwa : « Quand Mike Brown parle, tu as plutôt intérêt à l’écouter »

Jeux olympiques – Le jeune intérieur du Heat et du Nigéria livre ses impressions sur le tournoi, et vante la méthode Mike Brown.

L’intérieur du Heat est heureux : après une saison rookie correcte avec les Floridiens, Precious Achiuwa est désormais concentré sur les Jeux olympiques avec une équipe du Nigeria déterminée à bousculer les favoris. Pour Basket USA, le natif de Port Harcourt commente la cérémonie d’ouverture, mais aussi livre son avis sur l’équipe et les adversaires à venir, sans oublier de revenir sur sa saison.

Precious Achiuwa, comment vous sentez-vous quelques heures après la cérémonie d’ouverture des J.O? Comment l’avez-vous vécu ?

Je dois avoir pris des centaines de photos avec mon téléphone, et j’ai aussi pris des vidéos pour les garder pour les montrer à mes amis et famille. C’est juste énorme ! C’est une expérience de fou. Participer aux J.O, c’est quelque chose à laquelle peu d’athlètes peuvent prétendre et j’y suis avec mes frères et soeurs Nigérians, c’est incroyable. On a vécu une cérémonie géniale, même si le fait qu’il n’y ait pas de fans soit un peu différent. Mais je prends quand même car cette expérience en met plein les yeux. Voir tous les talents du pays qui sont là pour faire briller le Nigeria, c’est unique, et je prends cela comme un vrai privilège de pouvoir représenter mon pays au plus grand évènement sportif mondial.

Maintenant place au tournoi, avec un premier match face aux Boomers d’Australie, qui vous ont battus il y a une dizaine de jours…

Les choses sérieuses commencent. On a vraiment hâte, et on a appris de cette large défaite subie il y a peu face aux Australiens. C’est une équipe très, très dangereuse et qui joue depuis longtemps ensemble. Je dois avouer que c’est le but que l’on a pour nous dans peu de temps, c’est à dire atteindre un collectif aussi huilé et dangereux que celui de Patty Mills et de ses coéquipiers. C’est une vraie équipe qui joue de manière collective, je dois dire que sur de nombreuses séquences de jeu lors de notre défaite à Las Vegas, je disais à mes coéquipiers « c’est vraiment une grosse équipe, c’est du très beau basket ». On va essayer de prendre notre revanche, mais ce sera un gros duel pour notre entrée dans le tournoi. Il ne faudra pas réfléchir, et ne pas penser au match de Las Vegas.

Viendront ensuite les Allemands, puis les Italiens. Que pensez-vous des deux adversaires européens ?

Ce sont deux équipes très solides, qui ont obtenus leur ticket pour Tokyo en battant des équipes qui étaient supposées meilleures qu’elles. Ça signifie qu’ils peuvent faire de belles prestations et qu’ils ont peur de rien. De toute façon, toutes les équipes qui viennent aux Jeux ont les crocs, il ne faut pas se voiler la face. Les Allemands n’auront pas Schroder, mais ils ont des gars qui jouent vraiment bien. Des grands, des gars qui peuvent shooter et qui ont envie de se montrer en l’absence de leur joueur star. Les Italiens, je me méfie aussi car ils ont de l’expérience, mais aussi Nico Mannion, qui peut prendre feu. C’est un premier tour où on n’aura pas le temps de calculer. Il faudra jouer chaque match comme une finale, on n’a pas le choix.

Quel est l’objectif pour les D’Tigers ?

On va essayer d’aller loin et de gagner une médaille, ce serait vraiment un rêve d’y arriver. On est jeunes, mais ambitieux, et on veut surfer sur notre dynamique récente. Les gars qui ont développé le programme ont bien aidé l’équipe nationale depuis plusieurs années, et nous, les jeunes, ont veut continuer sur la lancée et pousser le potentiel au maximum. On n’aura pas la tâche facile, mais rien n’est censé être facile, et je sais de quoi je parle. On va y aller match par match, mais c’est vrai que l’on n’est pas venu au Japon pour faire un premier tour et rentrer à la maison. On veut faire deux grosses semaines de compétition.

Une grosse victoire face aux Américains, puis une belle victoire face aux Argentins lors de la préparation. Quel est le niveau de confiance de l’équipe ?

On a les niveaux de confiance au maximum, c’est clair. On a engrangé de la confiance avec les deux victoires en préparation face à des équipes de top niveau, et on a montré ce que l’on pouvait faire. Maintenant, c’était des matches amicaux, la compétition, c’est autre chose. Il va falloir confirmer « quand ça compte » et jouer au même niveau à chaque match. On ne pense pas beaucoup à ses matches de préparation, on ne s’emballe pas. Maintenant, ce qui compte, ce sont les trois matches du premier tour qui sont à venir. Le reste n’est pas très important. Je veux gagner les matches qui compte, et montrer au monde que le Nigéria est là pour bousculer toutes les équipes. On veut être parmi les meilleurs et y rester un bon moment. Ça passe par une belle performance à Tokyo.

Quel est l’impact de Coach Mike Brown sur le groupe ?

Quand coach Brown parle, tu as plutôt intérêt à l’écouter. Il a une telle aura et une grande expérience, tu ne peux que prendre tous les conseils qu’il te donne à la lettre. Il aide vraiment à exploiter le potentiel de l’équipe, et on sent déjà sa patte sur le groupe. Il veut que l’on joue de manière structurée, mais qu’on n’hésite pas à être spontané et à jouer les coups à fond. On l’a vu contre les Américains et les Argentins, on a réussi à alterner les deux manières de jouer et on a gagné. Il veut que l’on mette de l’impact en défense, et c’est par cela que l’on ira loin. On a tous confiance en lui, et il nous donne vraiment beaucoup d’énergie et confiance.

Pour finir, vous avez vécu une première saison intéressante avec Miami….

Je suis vraiment content de ma production pour ma première année dans la ligue. J’ai beaucoup appris avec les gars, et je suis vraiment heureux de faire partie de cette organisation. Le Heat, c’est vraiment une franchise qui veut développer les joueurs et je sens que je suis bien meilleur que lorsque je suis arrivé en Floride. J’ai hâte de revenir pour le début de la saison prochaine, et je parle souvent avec coach Spoelstra, qui me dit de profiter à fond de l’expérience avec l’équipe nationale, car cela va encore m’aider à progresser. Il est venu nous voir durant la préparation, c’etait top de le voir et de discuter longuement en tête à tête avec lui.

Propos recueillis par téléphone

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