À l’affiche de la dernière édition Legends du jeu NBA 2K, Dirk Nowitzki est doublement fier. D’abord parce qu’il ne s’attendait pas vraiment à y figurer, mais également car il y est le deuxième représentant des Mavericks, son éternelle franchise, avec Luka Doncic qui est lui à la Une de l’édition classique.
« C’est un immense honneur pour moi, de figurer aux côtés de Kevin Durant et Kareem, parmi les meilleurs joueurs de l’histoire. Il y a Luka sur la pochette normale, donc deux Mavs en même temps, ça rend la chose encore plus spéciale », a commenté la légende allemande dans le Dallas Morning News. « Je ne savais pas si j’allais réussir dans cette ligue, si j’étais assez bon, assez costaud et assez doué. Et maintenant, vingt ans plus tard, je suis sur la pochette d’une pochette légende. C’est assez dingue ! »
Conseiller auprès de Mark Cuban, Dirk Nowitzki n’a pas quitté le giron des Mavericks pendant bien longtemps. Avec Michael Finley qui officiait déjà dans les bureaux de la franchise texane et Jason Kidd qui débarque en tant que « head coach », Dallas a quasiment reconstitué le meilleur cinq de son histoire… en costard ! La présence de ces « anciens » permet en tout cas la transmission avec le futur, et le présent, en Luka Doncic.
« Nous avons développé une très bonne relation même s’il est vrai que c’est un peu dommage qu’on n’ait pas pu jouer ensemble plus d’une saison. C’est un talent spécial, et il est déjà tellement fort… Il est déjà meilleur maintenant que je ne l’aie jamais été, même à mon apogée. C’est dire à quel point il est fort à 22 ans. C’est un plaisir d’être à ses côtés. On s’entend bien. On continue à se parler. Je suis toujours là pour lui s’il a besoin de quelque chose ou s’il a une question. »
« C’est tout de même bon de savoir que les gens respectent ce que j’ai fait pour cette ligue »
Deux ans seulement après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, Dirk Nowitzki a eu droit à une question classique du genre dans le « Q&A » avec les fans : serais-tu aussi bon, ou meilleur, dans le jeu actuel ?
« Mon jeu s’adapterait très bien au jeu actuel, avec tout le monde qui est en périphérie et beaucoup de pick & roll et de pick & pop. Il y a toujours au moins trois, voire quatre ou cinq, shooteurs sur le terrain en même temps. Les Mavs ont Porzingis dans leur cinq et tout le monde joue au large. Ce serait bien si je jouais aujourd’hui car ça shoote beaucoup et ça score mais j’ai fait mon temps, pendant une vingtaine d’années. Je ne me plains pas. »
En fait, le jeu actuel très au large n’est que la continuité des nombreuses d’expériences tentées du côté de Dallas depuis Don Nelson jusqu’à Rick Carlisle, autour de Dirk Nowitzki et sa capacité à tirer pour un grand. Face à des défenses beaucoup plus écartelées, le « Wunderkind » aurait fait des ravages.
Mais même dans le jeu plus proche du cercle des années 2000, l’Allemand a fait de sérieux ravages.
« Je ne me suis jamais considéré comme une légende mais c’est un grand honneur d’être sur la pochette avec Kevin Durant, que je connais personnellement et que je respecte énormément, et bien sûr de Kareem, qui a complètement révolutionné le jeu avec son skyhook. Je suis très heureux d’accompagner ces deux joueurs incroyables que j’ai admirés et dont je suis fan. J’aimerais évidemment pouvoir encore jouer mais c’est tout de même bon de savoir que les gens respectent ce que j’ai fait pour cette ligue et pour ce sport. »