Alors que son cousin, Thon, s’est fait limoger par les Cavs en janvier dernier, Makur Maker va à son tour tenter sa chance en NBA. Après une très courte saison à la fac d’Howard, dans la capitale fédérale, le jeune intérieur australien d’origine soudanaise a fait savoir qu’il allait inscrire son nom à la prochaine Draft NBA, mais ce, sans engager d’agent, se laissant donc l’opportunité de revenir à l’université.
Intérieur de 2m11 pour 107kg, Maker a tourné à 11 points, 6 rebonds et 2 passes, mais en seulement deux apparitions pour les Bisons d’Howard. D’abord freiné par une blessure à l’aine, Maker a ensuite testé positif au coronavirus en janvier dernier. Pour couronner le tout, son université a annulé le reste de la saison en février..
Comme avec Thon avant lui, Makur Maker (20 ans) est avant tout un « prospect ». Sans match depuis un bail, Maker s’entraîne dans la région de Los Angeles, sous la houlette de l’ancien NBAer Darren Collison notamment.
Absent des « mock draft »…
« Je ne le compare pas à eux ou je ne veux pas dire qu’il est au même niveau que ces joueurs-là mais des gars comme Anthony Davis et LaMarcus Aldridge ont eu une telle influence sur leur poste par leur capacité à s’écarter et réussir à défendre sur les arrières et protéger le cercle », avance Collison pour le Washington Post. « Je ne savais pas à quoi m’attendre parce qu’il n’a pas beaucoup joué à l’université mais j’ai été impressionné quand je l’ai vu en personne. D’abord, je ne savais pas qu’il pouvait tirer comme ça. Je ne savais pas qu’il pouvait dribbler aussi bien qu’il le fait et je ne savais pas qu’il était aussi incroyable en tant qu’individu. »
Ayant fait les gros titres au moment de choisir la petite fac « historiquement noire » de Howard alors qu’il avait été recruté par Kentucky, UCLA ou Memphis, Maker n’a certes pas connu une saison classique, en tremplin vers la Grande Ligue, mais il a en tout cas continué à bosser de son côté, remerciant ses coachs « de le pousser et de lui montrer ce que c’est de jouer bas, en bonne position défensive, et puis d’être patient avec le spacing et le timing quand il était sur le terrain. »
Absent de la plupart des « mock draft », Maker risque fort de tomber en fin de second tour, ou pas du tout, s’il décide de rester inscrit cette année. Il y a fort à parier qu’il en reprenne pour un tour à l’université s’il veut se donner les meilleures chances de démarrer en NBA sur de bonnes bases…