Déplumés, les Hawks s’appuient sur leur banc pour punir le Heat

S’il manque toujours Victor Oladipo à Miami, Atlanta doit de son côté faire sans une armée de joueurs majeurs, comme Trae Young, Clint Capela, mais également De’Andre Hunter, Cam Reddish, Tony Snell et Kris Dunn…

C’est donc Bogdan Bogdanovic qui est placé comme meneur pour débuter le match, et le Serbe s’applique dans son rôle, n’hésitant pas à dégainer tout en organisant bien le jeu. Comme à son habitude, Jimmy Butler délègue le jeu en début de rencontre, et ce sont Duncan Robinson et Kendrick Nunn qui portent d’abord Miami.

Tyler Herro prend le relais dans le deuxième quart-temps mais le collectif des Hawks, même affaiblis, a du talent. Danilo Gallinari et Lou Williams font du bien en sortie de banc et l’écart est quasi nul (62-61) à la mi-temps.

Kendrick Nunn est encore bouillant au retour des vestiaires et Miami prend 7 points d’avance (62-69). Ce sera toutefois le plus gros écart du match en faveur des Floridiens…

Lou Williams et Brandon Goodwin, les dynamiteurs

Car derrière le temps-mort de Nate McMillan, Bogdan Bogdanovic, bien secondé par Kevin Huerter, remet de l’ordre à 3-points, et l’entrée des remplaçants va finir de faire basculer le match. Aux côtés d’un John Collins toujours actif, Brandon Goodwin est une vraie pile électrique, et quand il va chercher une claquette offensive, c’est toute l’équipe d’Atlanta qui semble avoir beaucoup plus d’énergie que son adversaire.

Lou Williams enchaîne quelques paniers en isolation, comme il en a le secret, et Erik Spoelstra a beau multiplier les temps-morts, à une minute d’intervalle, son équipe n’a pas marqué pendant plus de trois minutes !

Jimmy Butler tente de remettre son groupe sur les rails en allant provoquer des fautes mais l’écart, monté à +16 (105-89) est trop difficile à combler pour Miami (118-103). C’est une belle victoire pour les Hawks de Nate McMillan, déplumés mais qui ont trouvé des solutions face à une équipe du Heat toujours en quête de constance.