Le derby de la Grosse Pomme démarre sur un rythme lent, mais avec déjà beaucoup de contacts et d’agressivité. Kyrie Irving met déjà Elfrid Payton au supplice, tandis que James Harden touché à la cuisse, sort tout de suite du parquet. On ne le reverra pas… Pas de problème pour « Uncle Drew » qui poursuit son clinic particulier (14 points déjà).
En face, Julius Randle ne met pas un pied devant l’autre pour l’instant, mais la défense des Knicks sauve les meubles. Timothé Luwawu-Cabarrot soigne son entrée sur le terrain avec un panier primé, puis quelques bonnes séquences défensives sur Alec Burks. Le duo Taj Gibson-Derrick Rose fait beaucoup de bien aux Knicks, qui passent devant à la fin du premier quart-temps (34-31).
Le « Big One » contre le « Big 15 »
L’ancien MVP et voltigeur des Bulls effectue une prestation épatante pour l’instant, et les Nets ne parviennent pas à freiner D-Rose. Les systèmes de Tom Thibodeau gênent terriblement les Nets, qui ne savent plus trop où donner de la tête depuis de longues minutes. Immanuel Quickley se joue de TLC dès son entrée sur le terrain, et l’ancien de Kentucky est percutant dans son rôle de combo guard en sortie de banc (50-46).
Irving retrouve le parquet, et Harden blessé, il doit prendre encore plus de responsabilités en attaque. L’ancien des Cavs met le bleu de chauffe, et il en remet une couche sur la ligne arrière adverse. Mais les Knicks version Thibodeau ont du répondant, et du caractère, et leur collectif fait la différence. Ils serrent la défense et verrouillent la peinture, et Randle sort de sa torpeur pour planter de près, et noircir sa ligne de statistiques, comme à son habitude. À la pause, New York est devant et c’est mérité (67-57).
Jeff Green en facteur X
Au retour des vestiaires, le duo Randle-Bullock fait ce qu’il veut, et les hommes de Tom Thibodeau effectuent l’une de leurs meilleures sorties de la saison jusqu’à présent. Irving harangue ses coéquipiers à montrer plus de cohésion en défense, mais le buffle des Bockers passe déjà la barre du triple-double (13 points, 10 rebonds, 10 passes) alors qu’il reste encore 7 minutes à jouer dans ce quart (81-72). Barrett est un peu en-deçà de son niveau habituel en attaque, mais il sanctionne sur un tir à 3-points du corner pour répondre à deux actions de classe d’Irving, bien trop seul au scoring pour les siens.
C’est finalement Jeff Green qui sort de sa boîte pour l’épauler, et l’ailier vétéran profite de la naïveté de Noel pour l’enrhumer par ses feintes. À ses côtés, Alize Johnson est toujours aussi efficace et précieux. L’ancien pensionnaire de G-League joue libéré, et grâce à ses seconds couteaux, Brooklyn passe devant (89-88).
Julius Randle rate la balle de match
Tom Thibodeau renvoie ses titulaires sur le terrain alors que coach Nash laisse sa « second unit ». Johnson continue de marquer des points, et à l’entrée du money time, Brooklyn conserve une courte avance (102-99). Sans surprise, tous les ballons passent par les mains d’Irving. Green l’assiste parfaitement et les Nets semblent avoir le match en main. Surtout quand Irving plante à 3-points…
Mais une bonne défense de Randle et un 3-points de Burks remettent les deux formations à égalité à 25 secondes du terme (112-112). Il reste 5 secondes, et Bullock fait une faute près du cercle sur Green, qui convertit ses deux lancers- francs. La balle de match est pour Randle, mais son tir est trop long, et les Nets s’imposent (114-112).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.