Elfrid Payton est de retour dans le cinq majeur, et sa gestion du jeu fluidifie clairement l’attaque des Knicks. Après quatre matches sur le flanc, il est en jambes et le manque d’agressivité de la défense lui permet de diriger le jeu sans contrainte. Les hommes de Dwyane Casey sont éparpillés en défense, et R.J Barrett se joue un peu trop facilement de Saddiq Bey, pour donner un premier avantage aux siens (17-10).
Julius Randle travaille pour le All-Star Game, et il propose un petit « clinic » particulier à Mason Plumlee, qui prend la grêle depuis le début du match. Isaiah Stewart entre en jeu pour essayer de fermer la peinture, et le musculeux pivot d’origine jamaïcaine fait du bon travail des deux côtés du terrain. Sekou Doumbouya débarque aussi, ainsi que Frank Ntilikina côté Knicks. L’ancien de la SIG plante de loin sur sa première action, et sa formation reste devant (33-27).
Frank Ntilikina encore chaud à 3-points
Le « French Prince » est bouillant, et il artille de loin, trois fois de suite. En face, Stewart fait un bien fou aux Pistons, et joue sans peur, ne refusant pas les tirs ouverts qui lui sont laissés par Nerlens Noel, un peu laxiste en ce second quart. Mais le pivot new-yorkais se rattrape en collant une bâche énorme à Sekou Doumbouya, parti pour planter le dunk de la soirée. Les Knicks sont en contrôle des opérations et ils gardent la main (43-36).
Reggie Bullock s’occupe du cas Saddiq Bey en défense, et le collectif adverse patine pour se trouver des tirs ouverts, malgré une bonne activité de Plumlee près du cercle. Mais l’ancien Net prend une troisième faute et doit sortir, laissant sa place à Stewart, qui noircit la feuille de match en deux temps, trois mouvements.
L’ancien pensionnaire de Washington State est très solide, et le duo Randle-Noel tente de calmer les ardeurs du rookie. Dwane Casey ne sait plus quelle solution trouver pour contrecarrer les plans des locaux, et il voit ses ouailles perdre pied progressivement. Julius Randle poursuit son chantier habituel (18 points, 10 rebonds déjà) et les hommes de Tom Thibodeau rejoignent les vestiaires avec une avance méritée (59-46).
Julius Randle, le buffle dans son jardin
Au retour des vestiaires, les Knicks poursuivent sur leur lancée malgré un bon Svi Mykhailiuk. L’arrière ukrainien a progressé en défense, et il gêne Payton à plusieurs reprises lors des remontées de balle.
Wayne Ellington se montre dans son ancienne maison, et Tom Thibodeau demande un arrêt de jeu pour recadrer ses troupes (77-66). Sekou Doumbouya retrouve le parquet, et s’illustre en attaque. Mais alors que les Pistons redressent légèrement la barre, Mason Plumlee prend une nouvelle faute (inutile) et retourne sur le banc. Randle en profite pour reprendre sa domination. À ses côtés, Alec Burks et Obi Toppin apportent des points en sortie de banc, et les hommes de Motor City sont touchés, mais pas encore coulés. Les Knicks allument de loin, et le collectif des New-Yorkais déroule, et le break est fait (93-74).
Face à ses anciens coéquipiers, Dennis Smith Jr. plante de loin pour relancer les Pistons. À l’entrée du money time, les visiteurs peuvent encore inverser la tendance (100-90). Tom Thibodeau est furieux sur le bord du parquet, et l’intensité défensive monte d’un cran. Sekou Doumbouya profite de la confiance de Dwane Casey pour se montrer, et il serre la vis sur Reggie Bullock en défense. Mais BRJ arrett sort de sa boîte pour attaquer le cercle, bien aidé par un Noel qui gobe des rebonds précieux.
Les Knicks font preuve de caractère, obligeant les Pistons à prendre des tirs compliqués. C’est le genre de match qu’ils n’auraient pas maîtrisé l’an passé, et Tom Thibodeau peut avoir le sourire : ses joueurs s’imposent 114-104 et ils terminent cette première partie de saison à la 5e place de l’Est avec un bilan positif.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.