Surprise à l’entre-deux puisque Derrick Rose, bloqué par le protocole sanitaire, laisse sa place dans le cinq de départ à Frank Ntilikina. Côté Spurs, en back-to-back, beaucoup d’absents après la vague de Covid comme Rudy Gay, LaMarcus Aldridge ou encore Derrick White et Devin Vassell. Dans cette entame de match, c’est Trey Lyles qui ouvre le bal en attaque côté Spurs, et c’est Dejounte Murray qui dirige le tempo.
Le meneur des Spurs plante un 3-points sur le nez de Frank Ntilikina puis il trouve Jakob Poeltl dans l’axe. En face, San Antonio décide de ne pas faire de prise à deux sur Julius Randle, et l’intérieur All-Star domine pour l’instant Poeltl, que ce soit dos au panier ou sur transition (13-10).
Patty Mills l’energizer
Malgré la domination de Randle, les Spurs contrôlent les débats, et les entrées de Luka Samanic et de Drew Eubanks font du bien. C’est le basket Spurs que l’on connaît, même s’il y a parfois un peu de chance comme sur ce panier de Keldon Johnson après un sauvetage de Patty Mills qui touche la planche (24-14). Il faut attendre les arrivées d’Immanuel Quickley et d’Obi Toppin pour que les Knicks se réveillent, et après douze minutes, les Spurs ne comptent plus que deux points d’avance (25-23).
Le match s’est équilibré, et les Knicks passent devant. Laissé seul, Quickley sanctionne à 3-points (35-32), puis c’est RJ Barrett qui prend le relais avec un fadeaway à zéro degré puis un 3-points (40-34). Les Spurs cherchent un second souffle, et Gregg Popovich renvoie Patty Mills sur le terrain. L’Australien trouve Lonnie Walker pour le 3-points, et c’est lui, au buzzer, au bout du corner, qui assomme les Knicks avant le retour aux vestiaires. Les Spurs viennent de signer un 17-7, et ils mènent 51-47 à la mi-temps.
Les 3-points pleuvent sur New York
C’est au retour des vestiaires que les choses se gâtent pour New York. Les pertes de ballon s’enchaînent, et surtout les Spurs se déchaînent à 3-points. C’est Trey Lyles qui répond aux 3-points de Ntilikina, et bien trouvé à l’opposé par DeMar DeRozan, il crée un premier écart (66-57).
Le Français lui répond pour son 3e panier primé du quart-temps, mais il manque de soutien. Patty Mills, puis Luka Samanic s’y mettent aussi, et les Knicks craquent (72-62). C’est un vrai déluge qui s’abat sur New York, et Patty Mills insiste. Les Spurs signent un nouveau 17-7 pour prendre le large (79-62).
Le retour de Quickley ne change rien, et c’est Keita Bates-Diop qui donne 19 points d’avance aux Spurs avant d’attaquer le dernier quart-temps (87-68). Pendant que Nerlens Noel loupe panier sur panier, San Antonio enfonce le clou. Toujours à 3-points. On retrouve toujours les mêmes avec Murray et Lyles à la finition (95-71).
L’écart flirte même avec les 30 points, et c’est Immanuel Quickley, encore lui, qui s’occupe de limiter les dégâts. À l’arrivée, San Antonio s’impose tout de même 119-93, et Gregg Popovich a salué la performance de ses joueurs au lendemain d’une défaite après prolongation face aux Nets.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.