« Ils sont restés ensemble alors qu’ils auraient pu se désunir avec ce qu’il se dit sur nous. » Brad Stevens est fier de la réponse de ses joueurs. Alors que les Celtics viennent de traverser une période compliquée, ils se remettent aujourd’hui dans le droit chemin, sur le plan comptable au moins, avec une troisième victoire de suite.
Boston a pu compter sur six joueurs terminant avec 13 points ou plus. Le plus chaud d’entre eux, pour démarrer la rencontre, n’est autre que Jaylen Brown. L’ailier s’embarque dans un duel à distance avec la vedette d’en face, Paul George, en inscrivant 14 points pour un seul tir raté dans le premier quart-temps.
Son entame de feu n’aura pas vraiment de suite car Jaylen Brown va s’éteindre progressivement et, après un troisième quart-temps de maladresse, ne va même pas prendre un tir dans le « money time »… À ses côtés, il s’appuie sur un bon Tristan Thompson, à qui il ne manque d’un rebond pour atteindre le double-double.
Kemba Walker confirme sa meilleure forme
Venus du banc, le très adroit à longue distance, Payton Pritchard, et le très actif près du cercle, Robert Williams III, apportent également une aide précieuse. Les deux hommes s’entendent d’ailleurs bien car le premier envoie deux ballons lobés, pour un superbe alley-oop vers le pivot. Mais au milieu de tout ce beau monde, Kemba Walker vient à nouveau prouver qu’il est l’homme en forme chez les Celtics.
Après une première période offensive et hyper serrée (35-32 puis 62-63 à la pause), le meneur inscrit trois paniers à 3-points dans la troisième période et s’offre une pénétration terminée main gauche. Sa bonne soirée offensive permet de répondre à des Clippers bien dans leur basket. Les visiteurs font principalement tourner le ballon derrière l’arc et vont moins souvent au cercle, et encore moins souvent sur la ligne des lancers.
Après tout, Paul George, auteur lui aussi d’une grosse entame pour répondre à Jaylen Brown, semble être dans un très bon soir. Tout comme Reggie Jackson qui réalise son meilleur match de la saison, et de loin, pour compenser l’absence de Kawhi Leonard (spasmes au niveau du dos). Si Nicolas Batum, Marcus Morris ou Lou Williams atteignent tous la barre des 10 points, ils sont moins responsabilisés que les deux premiers.
Paul George déraille en fin de match
Reste que cette envie de graviter autour de l’arc va leur jouer des tours. Car à environ cinq minutes du terme, un homme peu en vue jusqu’ici se réveille soudainement : Jayson Tatum. Au cœur d’une soirée difficile aux tirs, l’ailier inscrit sept points de suite pour offrir 11 points d’avance, le plus gros écart du match, à son équipe (111-100).
La réponse ? Elle vient inévitablement à 3-points avec Patrick Beverley puis Reggie Jackson (113-108), là où Paul George, lui, insiste sans ne plus trouver la mire. C’est soit trop long, soit trop court. Il faut dire que la défense des Celtics tient bien le choc et trouve toujours un moyen de le contester, sauf à 15 secondes du terme quand « PG » rentre enfin un tir dans le corner (114-112). Si propre jusqu’ici, il termine à 2/10 dans le dernier quart-temps.
Malgré plusieurs « challenges » rendus en défaveur des Celtics, sur des actions impliquant Jayson Tatum, Boston résiste jusqu’au bout et finit par s’imposer de peu. Les Verts (18v-17d) respirent ainsi un peu mieux avant de recevoir les Raptors jeudi. Les Clippers (24v-13d) terminent leur « road trip » à Washington le même soir.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.