Les Pelicans démarrent du meilleur pied, et le duel P.J Tucker-Zion Williamson fait déjà des étincelles ! Le vétéran montre les muscles face au jeune intérieur des Pelicans, et les Rockets font un peu n’importe quoi en attaque, avec un John Wall à contre-courant. Son adversaire direct, Lonzo Ball, est parfaitement entré dans son match, et il lâche deux superbes passes pour Brandon Ingram en transition pour donner un premier avantage aux siens (19-13).
Le collectif des hommes de Stan Van Gundy est fluide, et tous les joueurs sont impliqués en défense, et efficaces en attaque. Ingram montre une nouvelle fois qu’il sera un All-Star pour de longues années, et il plante deux banderilles de loin. La défense texane n’est pas disciplinée, et laisse beaucoup trop de tirs ouverts, ce qui énerve Tucker, qui le fait savoir à ses coéquipiers. L’athlétique Jaxson Hayes apporte du muscle dans la peinture, et effectue une superbe entrée, en collant un gros dunk sur Christian Wood, qui ne sait plus où se mettre. Williamson trouve le cercle trop facilement, et après les douze premières minutes, ce sont les joueurs de Louisiane qui sont devant (35-27).
Un deuxième quart-temps à sens unique !
Danuel House Jr. ne se fait pas prier pour envoyer des tirs de loin et les visiteurs se remettent sur les rails en deux temps, trois mouvements. La défense locale a complètement oublié ses principes de jeu, et Stan Van Gundy prend un arrêt de jeu immédiat, pour recadrer ses troupes. Wood se réveille enfin de sa sieste, et commence à faire des dégâts dans la peinture (16 points !). L’ancien intérieur des Pistons et… des Pelicans profite de sa mobilité pour prendre le dessus sur Stevens Adams. Les Rockets soufflent dans le cou des locaux, qui ont perdu leur basket depuis quelques minutes (45-43).
Wall et Victor Oladipo passent la seconde, et la vitesse augmente à vue d’œil. L’ancien meneur des Wizards trouve l’ancien Pacer sur toutes les transitions, et le collectif des Pelicans prend l’eau de toutes parts, sans réaction. Williamson ne touche plus un ballon en attaque, et le gros coup de mou de son équipe est assez inquiétant. Les tirs à 3-points pleuvent pour Houston, et l’intensité physique mise en défense est exemplaire. Les Pelicans sont amorphes, sonnés et ils prennent une grosse claque (48-22 pour les visiteurs dans ce quart !). À la pause, Houston a pris le large (75-57).
Zion Williamson sonne la révolte
Au retour des vestiaires, Wood poursuit sur sa lancée, avec un panier longue distance, puis par un superbe mouvement conclu sur la truffe du pauvre Steven Adams qui passe une soirée très difficile. Williamson tente de sonner un semblant de révolte pour son équipe, mais les Rockets ont toujours la main sur le match. Ingram tente de suivre la voie ouverte par son jeune coéquipier, et une réaction commence à se faire sentir pour les locaux (86-76).
Le bulldozer de NOLA est en marche, et ne fait pas dans la dentelle dans la peinture adverse. Jeu au poste, dunk sur PJ Tucker et petit shoot mi-distance, l’ancien numéro 1 de la Draft organise son « Mardi Gras » avant l’heure. Mais les Pels retombent dans leurs travers défensifs, et Stan Van Gundy est fou de rage sur le banc. Wall accélère le jeu, et DeMarcus Cousins apporte son volume physique des deux côtés du parquet.
Après de solides minutes, les Pelicans font de nouveau n’importe quoi, n’exécutant plus aucun système de jeu, et ne donnant quasiment plus aucun ballon à Zion Williamson, bien pris en défense par DeMarcus Cousins. David Nwaba apporte beaucoup de jus en défense, notamment pour contrôler Eric Bledsoe. Les Rockets sont de nouveau sur de bons rails, et avant l’entame du dernier quart-temps, ils conservent une belle avance (99-84).
« Garbage time »
Stan Van Gundy met un cinq de petite taille pour essayer de répondre à la vitesse adverse, mais les résultats sont… peu concluants. Sterling Brown provoque en allant chercher le cercle, et les Pelicans n’y arrivent pas. Ingram prend même une technique et l’entraîneur des Pelicans a compris que c’était fini… À six minutes de la fin, il vide déjà son banc, et envoie Kira Lewis Jr, Nicolo Melli et Wenyen Gabriel pour se dégourdir les jambes.
Les troisièmes couteaux des deux formations essayent de se montrer pour gratter quelques minutes lors des prochains matches, et on remarque la belle vision du jeu de Kira Lewis Jr. Le rookie venu d’Alabama est un pari sur l’avenir, et il brille de loin, tout en donnant quelques superbes caviars à ses coéquipiers du bout de banc. Vainqueurs la veille des Bucks, les Pelicans s’inclinent face à des Rockets plus frais (126-112). C’est la 5e victoire de suite de Houston qui possèdent enfin un bilan équilibré (9v-9d) !