C’est de pire en pire niveau effectif pour le Heat, et ce soir, c’est au tour de Goran Dragic de ne pas accompagner ses coéquipiers. Face à une équipe en pleine confiance comme Denver, cela risque d’être compliqué. Les deux équipes ont du mal à attaquer dans ce début de rencontre. Le tempo est lent et les tirs sans rythme s’enchaînent (9-4).
Mike Malone demande à ses hommes de montrer autre chose, et Will Barton, Jamal Murray et Paul Millsap montent en régime. Surtout, les Nuggets défendent fort sur chaque action. Ils se donnent donc la possibilité de prendre le large au score. Très bon lors de la double confrontation face aux Nets, Kendrick Nunn est encore le meilleur joueur du Heat mais son équipe souffre (26-12).
Jokic en mode Tom Brady
À Denver, l’effectif est très riche, et Michael Porter Jr, Monte Morris ou encore JaMychal Green affolent la défense du Heat. Ils peuvent aussi compter sur un Facundo Campazzo qui, quand il a des minutes et la balle en main, prouve qu’il est un véritable maître à jouer (39-23).
À l’image de son shooteur maison, Duncan Robinson, Miami tire beaucoup à 3-points mais avec peu de réussite. C’est dur pour le Heat et Nikola Jokic rend hommage à Tom Brady avec une magnifique passe depuis sa ligne de fond. Sans aucun doute l’action du match. Sans forcer, le Serbe brille en attaque malgré la défense de Bam Adebayo, et à la pause, Denver mène assez facilement (58-33).
Plus agressifs, les joueurs d’Erik Spoelstra attaquent la deuxième mi-temps pied au plancher. Ils signent un 12-3 pour se rapprocher (61-45), mais Denver sait gérer ce type de match. Sans s’affoler, les Nuggets cherchent Nikola Jokic poste bas ou sur pick-and-roll. Tellement craint par la défense adverse, il ouvre des brèches et des situations à ses coéquipiers. Murray en profite pour scorer mais aussi pour distribuer quelques caviars à Green seul à 3-points (70-55).
Le Heat revient… puis craque !
C’est tellement dur pour le Heat, mais malgré les belles actions de Porter Jr, les coéquipiers de Bam Adebayo parviennent à revenir à -11 à l’entame du dernier quart-temps. En vétéran, Andre Iguodala prend le jeu à son compte et il donne même l’occasion à son équipe de passer sous la barre des 10 points (77-70). Mais il en faut plus pour faire douter les derniers finalistes de la conférence Ouest. Porter Jr et Green sont intenables, et c’est eux qui redonnent 16 points d’avance à Denver (88-72).
Jamal Murray puis Nikola Jokic de loin terminent le travail, et le Heat craque complètement dans le finish. Vainqueur 109-82, Denver enregistre une 5e victoire de rang et semble avoir trouvé son rythme de croisière. Pour le Heat, la situation se complique mais difficile d’espérer mieux avec un effectif si décimé.