La rencontre débute lentement, et les joueurs n’arrivent pas trop à ajuster la mire lors des premières minutes. Les tirs de loin sont trop longs, et Steven Adams et Bismack Biyombo gobent rebond sur rebond. Mais Brandon Ingram et Zion Williamson élèvent leur niveau de jeu, et les premiers effets se font ressentir. L’ailier fort est trop puissant pour Bismack Biyombo, et les Pelicans s’échappent (18-6).
Lonzo Ball est très discret pour l’instant, et son jeune frère Lamelo Ball entre enfin sur le parquet. Gordon Hayward est dans le dur, et seul Biyombo évolue à son vrai niveau jusqu’à présent. LaMelo Ball donne trois superbes caviars à Terry Rozier, et Charlotte se remet un peu en selle, mais P.J Washington et Gordon Hayward laissent beaucoup trop de largesses en défense. Brandon Ingram sanctionne de loin, et montre une nouvelle fois pourquoi il est le patron de New Orleans. Après un tir à 3-points d’Eric Bledsoe au buzzer, les locaux sont logiquement devant (38-22).
La puissance de Zion Williamson
Zion Williamson poursuit son chantier dans la peinture, et personne ne peut arrêter le taureau de Louisiane. James Borrego tente un cinq de très petite taille, avec Washington en poste 5, mais cela ne marche pas du tout. La « second unit » remodelée de Stan Van Gundy fait beaucoup de dégâts, et les Hornets continuent de prendre l’eau de toutes parts (47-30). Lonzo Ball revient sur le parquet, et il voit son frère noircir la feuille (7 points, 4 passes, 6 rebonds à la mi-temps) à défaut d’être adroit.
Josh Hart est très précieux en sortie de banc, et Miles Bridges claque un énorme dunk pour essayer de réveiller ses équipiers. Le rythme se ralentit, et Stan Van Gundy n’aime pas cela, avec un Zion Williamson qui tente de loin, sans succès. Les Hornets retrouvent un peu de piquant, grâce à un Bismack Biyombo qui nettoie bien la raquette, et ils rejoignent les vestiaires avec seulement 12 points de retard (59-47).
LaMelo Ball – Miles Bridges, l’entente parfaite
Gordon Hayward, en difficulté avec son tir en première période, sort de sa tanière. De loin, puis en allant chercher le cercle, l’ancien ailier du Jazz et des Celtics montre pourquoi les Hornets ont sorti le chéquier cet automne. Zion Williamson met quelques coups de marteau sur le cercle, et Steven Adams tente de regrouper les siens, qui laissent trop de tirs ouverts à leurs adversaires. Rozier colle un panier primé, et voici les joueurs de Caroline du Nord à seulement six unités (69-63).
La connexion Bridges-Ball fonctionne à merveille, et coach Borrego les encourage à donner encore plus de rythme. Williamson est toujours solide, et il se fraye un chemin facilement vers le cercle, tout en ramassant des rebonds offensifs. J.J Redick joue le sniper de service, et allume longue distance, ce qui aide les siens à mettre un petit coup d’arrêt au momentum adverse. Bridges est le meilleur Hornet de cette seconde période, et après un tir mi-distance de Ball, les visiteurs ne sont plus qu’à 5 points (87-82).
Gordon Hayward, le patron de l’essaim
Josh Hart et JJ Redick artillent de loin pour donner le ton en cette entame de dernier quart-temps, mais Gordon Hayward et Devonte’ Graham leur répondent coup sur coup. LaMelo Ball retrouve le parquet, et le concours à 3-points se poursuit, avec Nickeil Alexander-Walker qui s’y met aussi. Gordon Hayward décide de prendre le jeu à son compte, et son équipe souffle dans le cou des Pelicans à l’entrée du « money time » (103-102).
Les hommes de James Borrego serrent la vis en défense, et Terry Rozier vole quelques ballons précieux sur Steven Adams, ce qui rend fou de rage Stan Van Gundy. Gordon Hayward poursuit son superbe quart-temps (14 points !) et son coéquipier LaMelo Ball est excellent à la baguette dans ces minutes finales. Brandon Ingram perd lui un peu les pédales et enchaine les ballons perdus, et Miles Bridges en profite pleinement. L’ancien Laker n’a pas l’impact attendu dans ces instants finaux, et Gordon Hayward termine le travail en vieux briscard. James Borrego peut avoir le poing levé, ses joueurs réalisent le hold-up parfait (118-110).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.