Les Mavericks répliquent par l’intermédiaire de Dorian Finney-Smith, adroit d’entrée de jeu. La rencontre perd ensuite peu à peu en rythme et en intensité. D’autant plus avec le saignement d’Anthony Davis, touché à la bouche. L’ouverture des bancs permet cependant aux champions en titre de conserver leur avantage d’une possession, à l’issue de ce premier quart-temps (33-30).
Dans le deuxième acte, Dallas s’en remet à Tim Hardaway Jr. pour résister au coup d’accélérateur de Los Angeles, instigué par un LeBron James entouré des remplaçants californiens, et notamment de Markieff Morris (46-38). Tout en maîtrise, les « Purple & Gold » imposent leur domination sur ce match et l’écart grimpe progressivement.
Le duo James/Davis reprend ses bonnes habitudes
Derrière d’une dizaine d’unités, les joueurs de Rick Carlisle relancent la machine grâce à leur agressivité, en allant chercher leurs points sur la ligne des lancers francs. Tout en profitant des pertes de balle adverses (55-50). Un temps-mort, couplé au retour en jeu d’un LeBron James toujours plus dominateur, aident les hommes de Frank Vogel à reprendre leur marche en avant. Ils virent ainsi confortablement en tête à la mi-temps (69-57).
Après la pause, l’écart se stabilise autour de la quinzaine de points et les Lakers déroulent sans forcer. À tel point qu’ils finissent par se relâcher quelque peu. Trop brouillons en attaque, ils accordent en prime trop de tirs ouverts aux Mavs. Ceux-ci reprennent confiance mais Dennis Schröder se charge de refroidir leurs ardeurs (83-68).
D’une réussite diabolique à 3-points, Trey Burke se démène pour ramener les siens dans la partie. Problème, pour reposer ses joueurs phares, Los Angeles peut désormais s’appuyer sur une « second unit » solide et fournie, emmenée par Montrezl Harrell. C’est justement cette force de frappe offensive qui permet aux champions en titre de toujours être solidement devant, à douze minutes du terme (99-85).
Une profondeur de banc redoutable
Dos au mur, Dallas attaque fort ce dernier quart-temps et, malgré la présence de Luka Doncic sur la touche, inflige un 7-0 à ses hôtes afin de grignoter son retard.
Doucement, mais sûrement, l’écart est repassé sous la barre des dix points (106-97). Appelé à la rescousse en lieu et place de LeBron James, Anthony Davis rassure ensuite tout un groupe de par sa simple présence. Quant à Montrezl Harrell, il se régale à mi-distance face à Boban Marjanovic et redonne de l’air à son équipe (118-102).
Finalement, les « Purple & Gold » parviendront à conclure pour de bon cette partie, toujours sans leur « King », au repos. Plus solides, moins irréguliers et mieux armés en termes de profondeur de banc, les Lakers débloquent leur compteur de succès avec autorité (138-115).
Si LeBron James (22 points, 7 rebonds, 10 passes) et Anthony Davis (28 points, 8 rebonds, 5 passes) ont dominé comme à leur habitude, ce sont surtout Dennis Schröder (18 points, 6 passes) et Montrezl Harrell (22 points, 7 rebonds) qui se sont mis en évidence ce soir. En relais de ses deux superstars, Frank Vogel peut désormais compter sur une doublette de choc et cela fait une sacrée différence par rapport à la saison dernière. Luka Doncic (27 points, 4 rebonds, 7 passes) et les siens n’ont pu que constater les dégâts…