Sur les 20 joueurs présents au « training camp » des Hornets, 16 ont trois ans ou moins d’expérience en NBA. Terry Rozier en a cinq, Cody Zeller sept, Bismack Biyombo neuf et Gordon Hayward dix. Le choix est donc limité pour les plus jeunes en quête de conseils, et même chose pour les vétérans aimant les prodiguer. Dans ce contexte, la connexion entre Bismack Biyombo et LaMelo Ball n’est pas si étonnante que ça.
« J’adore ce que je vois, le lien entre eux » note James Borrego. « C’est énorme pour LaMelo, pour sa progression. Il est très engagé, il est demandeur, il adore ce lien avec ses coéquipiers et ses entraîneurs. Évidemment, Bismack fait partie des gars qui adorent ce rôle. C’est une belle relation. »
« Je peux l’aider car je suis arrivé en NBA à son âge et il écoute beaucoup » explique le Congolais, arrivé à Charlotte à 19 ans en provenance d’Espagne. Le même âge que LaMelo, passé lui par la Lituanie et l’Australie.
Le monde professionnel à l’étranger comme tremplin
« Il pose beaucoup de questions. Les rookies écoutent bien. Le seul truc qu’on peut faire c’est leur donner des conseils à chaque match, et ils m’aident également à progresser. C’est une famille et on continue à grandir. »
« Ça l’aide beaucoup d’avoir été professionnel jeune » poursuit le 7e choix de Draft 2011. « Tu apprends plus facilement, ça m’est arrivé à moi et à beaucoup d’autres gars en provenance d’Europe parce que tu es un athlète professionnel. Tu es traité comme un pro, tu vis comme un pro. Il a dû apprendre ça très tôt et je pense que ça l’aide pour s’adapter au style de jeu NBA. »
« C’est vraiment incroyable d’avoir quelqu’un qui te prend sous son aile comme un grand frère » confie de son côté le n°3 de la dernière Draft, que le monde du basket va regarder de près dans les prochaines années. Les larges épaules de Bismack Biyombo ne sont pas de trop pour lui offrir un peu d’aide.