Très alarmiste et « inquiet » sur la situation du basket et du sport français, Tony Parker annonce même « la mort du basket » d’ici quelques semaines si rien ne bouge, dans un entretien accordé à L’Équipe.
Le patron de l’Asvel voudrait que la saison de Jeep Elite continue et il est même prêt, comme Boulogne-Levallois et Monaco, à recevoir à huis clos en novembre. Mais il sait aussi que cette situation, sans aides de l’État, n’est pas tenable sur le long terme.
Dès lors, pourquoi ne pas regarder vers la NBA et imiter sa « bulle » installée à Orlando cet été ?
« Je pense qu’il faut qu’on l’étudie », estime l’ancien meneur des Spurs. « Ça a très bien marché pour la NBA, l’Euroleague en a discuté aussi. Pour l’instant, on ne se rend pas compte de ce que ça peut coûter. Il faut évaluer tout ça. »
En NBA, la « bulle » a coûté 190 millions de dollars au total. Mais l’investissement a vite été rentabilisé puisqu’il a permis de récupérer 1,5 milliard de dollars de droits TV (nationaux et régionaux) qui auraient été perdus sinon. Sauf qu’en France, depuis l’arrêt du contrat avec RMC Sport, le basket ne vit plus des droits TV…
Quant à l’idée d’accueillir avec l’Asvel cette « bulle », Parker répond « pourquoi pas ». Et il ajoute que « Monaco, Lyon ou Paris sont les trois endroits où l’on pourrait faire une bulle, où il y aurait assez d’hôtels pour tout le monde, selon les budgets de chacun. C’est à étudier ».