L’arrivée de John Wall chez les Wizards coïncide avec la fin des années Gilbert Arenas. Exceptionnel pendant une courte parenthèse de trois ans (2004-2007), celui qui était surnommé « Agent Zero » a connu ensuite une longue descente aux enfers, entre grosses blessures et problèmes extra-sportifs.
Si bien qu’au moment où l’ancien de Kentucky avait débarqué à Washington, en 2010-2011, Gilbert Arenas n’avait pas voulu se battre pour la place de « franchise player ».
« J’ai abandonné cette idée », explique l’ancien All-Star, aux côtés de John Wall. « J’ai dit à Wall : ‘Voici les clés, c’est ton équipe. Ne t’occupe pas de moi.’ Moi, j’attendais dans mon coin qu’on me transfère. Je n’allais pas entrer dans une bagarre entre le jeune et le vieux. Je sais comment ça se termine et ce n’est pas en ma faveur. Il n’était pas numéro 1 de la Draft par hasard, moi j’étais blessé. Je ne pouvais rien faire face à ça. Même si j’étais meilleur que lui à l’entraînement, ce n’était pas l’objectif. Il était le futur et il devait se développer. Donc je n’allais pas me mettre en travers de son chemin. Je lui ai donné les clés et s’il avait besoin, j’étais là. »
Après seulement 21 matches avec Washington, Gilbert Arenas sera envoyé à Orlando, laissant ainsi totalement le contrôle de l’équipe à John Wall.
« Je ne savais pas à quoi m’attendre », raconte de son côté la star de Washington, sur sa cohabitation avec Gilbert Arenas. « Il aurait très bien pu être un connard, me dire de rester assis, que c’était son équipe. Mais il ne l’a pas fait. On a vécu de bons moments. On n’a pas gagné beaucoup de matches, mais on s’est beaucoup amusé. »