Attendu dans le Top 5 de la Draft 2020, Deni Avdija poursuit son programme de préparation. L’ailier israélien (19 ans, 2m05), réputé pour sa polyvalence et qui dispose déjà d’une solide expérience en pro, avait rapidement rejoint les États-Unis cet été afin de prendre ses marques et débuter au mieux cette nouvelle aventure.
Voilà donc de longs mois que Deni Avdija se confronte à « l’intensité des entraînements » sur place afin de se maintenir dans la meilleure condition possible. Les reports de la date de la Draft, finalement prévu pour le 18 novembre, auraient pu lui mettre un coup au moral. Mais le prospect a décidé de relever le challenge.
« Quand la Draft a été reportée au 18 novembre, ça a un peuété un coup dur mentalement parce qu’il faut être prêt pour dans un mois encore. Mais je l’ai pris de manière positive. C’est une chance de pouvoir travailler encore sur mon corps, mon jeu, me permettre d’ajouter des cordes à mon arc. J’ai du temps pour bosser tout ça. Et puis je suis enthousiaste. Je vis mon rêve. Je suis là, aux États-Unis, à travailler, faire ce que j’aime le plus, jouer au basket. Je suis donc enthousiaste à l’idée d’amener mon jeu à un autre niveau », explique-t-il à Yahoo! Sports.
La dernière ligne droite avant le sprint final
En plus de pouvoir compter sur le soutien de ses proches, présents à ses côtés pour le soutenir, Deni Avdija ne semble pas se forcer pour aller à la salle.
« J’adore travailler, faire progresser mon jeu, y apporter de nouvelles choses. Donc c’est toujours bien de pouvoir bénéficier de temps pour le faire. Et je suis un gars positif, je pense toujours comme ça et je garde la tête haute. Je joue au basket, je ne peux pas être négatif », ajoute-t-il notamment.
Le plus dur est passé et il reste désormais moins de trois semaines avant le grand rendez-vous. L’ailier se prépare donc à recroiser une dernière fois les dirigeants de nombreuses franchises intéressées par son profil, comme les Warriors, récemment « bluffés » par leur entretien avec l’ancien joueur du Maccabi Tel Aviv.
« Tout d’abord, je veux qu’ils voient à quel point je suis un compétiteur. À quel point j’aime gagner et me défier, me pousser à faire mieux. La seule compétition, c’est contre moi-même. Je dois être moi-même, jouer mon jeu, m’entraîner aussi dur que possible, prendre mes tirs, prendre des rebonds, créer pour les autres, les choses que je fais plutôt bien habituellement. On verra ce que ça donne ».