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[Coaching] Duncan Robinson, l’aimant qui libère

Même lorsqu’il est bien contrôlé, comme lors du Game 3 avec 13 points à 4/12 au tir, Duncan Robinson représente une telle menace qu’il ouvre beaucoup de choses pour le Heat.

Surveillé comme du lait sur le feu, l’adresse extérieure de Duncan Robinson en a pris un coup durant ces playoffs.

De 44.6% en saison régulière (4e meilleure pourcentage de réussite, derrière George Hill, JJ Redick et Seth Curry) pour 270 réussites sur 606 tentatives au total (3e, derrière James Harden et Buddy Hield), il est ainsi passé à 37.7% à 3-points en playoffs (48e) pour 49 réussites sur 130 tentatives (3e, derrière Jamal Murray et Jae Crowder).

Sur les trois premiers matchs des Finals, il n’est d’ailleurs qu’à 25% de réussite extérieure (5/20) mais Erik Spoelstra et Jimmy Butler continuent de l’encourager à shooter, répétant qu’il est essentiel pour le Heat.

Dans une intéressante vidéo, Eric Shapiro a compilé quelques actions qui illustrent pourquoi. C’est que la menace à 3-points que représente Duncan Robinson permet de libérer de l’espace, notamment dans la raquette. Visiblement, la consigne pour Kentavious Caldwell-Pope et les autres défenseurs assignés sur le shooteur floridien est de ne jamais le lâcher. Mais ça empêche KCP de « tagger », c’est-à-dire de venir gêner l’intérieur qui coupe vers le cercle.

Interdiction de lâcher le shooteur… quitte à ouvrir la raquette

On le voit sur cette action, où Dwight Howard vient gêner la pénétration de Jimmy Butler, alors que dans son dos, Kentavious Caldwell-Pope vient naturellement « tagger » Meyers Leonard dans la raquette.

Sauf qu’il semble se rappeler qu’il n’a pas le droit de lâcher Duncan Robinson, et repart donc sur le shooteur.

Sur cette autre action, c’est encore à lui de « tagger » Meyers Leonard qui part dans le dos de Dwight Howard, qui « blitz » sur Tyler Herro. Mais encore une fois, il ne veut pas lâcher Duncan Robinson, et ça offre un dunk à Miami.

Lorsque Brad Stevens qualifiait le Heat des « Warriors de l’Est », c’est aussi par la façon dont Erik Spoelstra utilise la « gravité » de leurs shooteurs, et en particulier Duncan Robinson, leur première arme à 3-points. Plus encore que le nombre de 3-points tentés, c’est d’ailleurs le principal effet de la « révolution Warriors », qui ont pu écarter le jeu à un tel point que l’accès au cercle en est devenu beaucoup plus simple. Concentrées sur les shooteurs extérieurs, les défenses protègent moins le panier, ce qu’on peut suivre sur les pourcentages de réussite.

En vert, on voit ainsi l’évolution du pourcentage de réussite des tirs après réception du ballon dans la raquette. Celui-ci est passé de 59% en 2013, première année où les données sont disponibles, à 64% cette saison !

On voit également, en bleu, que les pénétrations sont plus efficaces (de 43.4% à 46.9% cette saison) alors qu’en jaune, l’adresse en catch-and-shoot a de son côté légèrement baissé (de 38.8% à 37.6%), signe de cette concentration des équipes NBA sur la ligne à 3-points. Une tendance qui a tout de même trouvé des contradicteurs…

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