Malmenés pendant 40 minutes par des Blazers toujours aussi fringants, les Lakers attendent les trois dernières minutes pour faire la différence.
Face à un Nico Batum des grands soirs (25 pts à 10/16 aux tirs), c’est l’inévitable Kobe Bryant qui fait la différence dans les derniers instants pour un succès 84-80.
Pendant une mi-temps, voire trois quart-temps, on a vu que lui. Dans un style plus « Pippenesque » que jamais, Nicolas Batum a survolé les débats. Tout paraît simple quand le Français joue comme ça. Tout semble fluide. Sa première mi-temps fut ainsi un modèle du genre : 19 pts à 8/10 aux tirs (sans oublier le contre sur Ron Artest), avec notamment deux 3-points en une minute qui permettent aux Blazers de passer en tête à la pause (48-40). Les Lakers viennent d’encaisser un 10-0.
Aucun point pendant 6 minutes
Au retour des vestiaires, les Blazers continuent sur le même rythme avec Andre Miller et LaMarcus Aldridge qui prennent le relais. Les Blazers prennent 9 points d’avance (53-44). Un synthé nous apprend que les Lakers n’ont plus marqué le moindre point depuis 6 minutes !
Mais Ron Artest, sur deux lancers, est là pour stopper l’hémorragie. Lamar Odom l’épaule, et sur un 2+1 de Shannon Brown, les Lakers reviennent à 2 (61-59).
Mais qui est là pour redonner de l’air à Portland ? Batum bien sûr, sur un nouveau 3-points. Et c’est lui qui trouve Gerald Wallace pour assurer le leadership des Blazers à l’entame du money time (66-62). Sans le 3-points de Matt Barnes à la sirène, les Blazers compteraient même 7 points d’avance…
Marcus Camby sort sur blessure
Dans le money time, Portland continue de jouer juste. Rudy Fernandez, Marcus Camby et LaMarcus Aldridge maintiennent l’écart (74-68 à 5 minutes de la fin). Marcus Camby rejoint le banc, blessé. A priori, ce ne sont que des crampes mais les Blazers devront faire sans lui pour les quatre dernières minutes…
Et puis, surgit de nulle part ou presque, le « Black Mamba » surgit. Deux coups de patte, dont un dunk tranquille en contre-attaque, pour égaliser à 76-76 à deux minutes de la fin.
Derrière, un autre spécialiste du « clutch time » entre en scène : Derek Fisher. Un ballon volé (sur une passe manquée de Nico), et un panier facile, et les Lakers prennent l’avantage (78-76). Kobe prend un rebond défensif et marque deux points (80-76). Il reste 1’10 à jouer.
Kobe Bryant et le fadeaway qui tue
Le match est chaud, et il va devenir bouillant lorsque Gerald Wallace et Ron Artest se frictionnent dans la raquette. Technique pour Ron-ron, et Rudy Fernandez se charge de l’exécution (80-77).
Mais derrière, Kobe inscrit dans le coin droit un modèle de fadeaway sur la tête de Brandon Roy. Il reste 32 secondes, et les Lakers mènent désormais de 5 points (82-80). Kobe laisse exploser sa rage. Une image rare mais qui démontre combien le combat fut acharné.
Peu en vue dans le money time, Nicolas Batum plante de suite un 3-points (82-80) pour redonner espoir aux siens. Mais derrière, ce diable de Fisher inscrit le panier qui tue.
84-80 pour les Lakers qui remportent leur 12ème victoire en 13 matches !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.