Avec sa victoire dans le Game 4 contre Boston, le Heat n’est plus qu’à une victoire d’une sixième qualification pour les Finals après celles de 2006, 2011, 2012, 2013 et 2014.
Ce serait un sacré exploit puisque Miami n’était pas favori en début de saison ainsi qu’une performance remarquable pour cette franchise, qui a su se reconstruire après le départ de LeBron James il y a six ans maintenant, mais également la retraite forcée de Chris Bosh, sans jamais céder au « tanking ».
L’architecte du Heat, c’est évidemment Pat Riley et à 75 ans, le président de la franchise approche de sa fin de carrière. Partir au sommet, après un quatrième titre, ne serait-ce pas le scénario idéal ?
« Je ne pense pas qu’il va partir », estime Dwyane Wade à la radio 790-The Ticket. « Je pense qu’on va devoir le mettre dehors. Je le vois rester, mais ça ne veut pas forcément dire que personne ne va venir. »
« Même s’il n’est plus le président, il continuera de venir aux entraînements chaque jour. C’est sa vie, c’est ce qu’il aime. Il est comme ça »
Pour une passation de pouvoir ? Mais qui aurait les épaules pour prendre la suite d’un tel monument ? « Ils doivent modeler quelqu’un pour être le prochain président de la franchise », poursuit l’ancienne légende du Heat. « Car je ne pense pas qu’ils vont faire venir quelqu’un de l’extérieur, ça doit être une solution interne. Donc qui sera le prochain ? Je ne sais pas s’ils ont commencé ou non à former quelqu’un. »
Peut-être s’agit-il d’Adam Simon, vice-président de la franchise, dirigeant depuis 25 ans. Ce dernier a refusé de rencontrer les Kings, et peut-être que Pat Riley voit en lui son successeur. Dwyane Wade insiste aussi sur l’omniprésence de Pat Riley à Miami, même quand l’ancien coach des Lakers ou des Knicks aura passé la main.
« Il sera toujours dans un coin. Même s’il n’est plus le président, il continuera de venir aux entraînements chaque jour. C’est sa vie, c’est ce qu’il aime. Il est comme ça. Je ne le vois pas faire autre chose. »
En guise de conclusion, le triple champion en a profité pour écarter une possible candidature. « Je vis en Californie. En plus, être président, c’est apprendre le business. Moi, je peux envoyer un texto à Riley pour lui dire que j’aime un joueur et qu’il devrait y regarder de plus près. Mais là, on parle de choses plus importantes encore. Les joueurs, on n’y connaît rien. Je ne veux pas de cette vie en ce moment. »