Les Celtics pouvaient-ils espérer remporter un match serré, en playoffs, avec un Jayson Tatum limité à seulement 5 points et 25 % au tir en dernier quart-temps ? Oui, quand l’ailier (29 points après trois quart-temps) a des soutiens aussi efficaces Kemba Walker et Marcus Smart.
Les deux joueurs ont marqué 27 points à 9/10 dans ce dernier acte du Game 2, battant à eux seuls les Raptors (21 points) ! Le show a commencé avec Marcus Smart, cinq paniers à 3-pts de suite, dont le dernier avec la faute.
« C’est tout simplement moi », constate l’arrière pour ESPN, en évoquant la confiance qu’il porte à son shoot extérieur. « J’ai toujours eu confiance, je suis comme ça. Je crois en moi-même. »
Marcus Smart en mode Fred VanVleet ?
En deux matches contre les Raptors, Marcus Smart est à 11/20 à 3-pts, ce qui tranche radicalement avec son 2/15 à 3-pts du premier tour contre les Sixers. Le chien de garde de Boston répéterait-il les performances de Fred VanVleet en 2019, quand le Raptor avait explosé en finale de conférence contre les Bucks après des playoffs manqués ?
« C’est une bonne comparaison », concède Nick Nurse. « Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien vu. Les Celtics ont tellement de force de frappe et en plus, ils ont un facteur X. Smart est un grand joueur, un vétéran, mais c’est du bonus quand il marque autant. Et depuis deux matches, il est énorme. »
Dans ce dernier quart-temps du Game 2, les champions en titre ont eu un deuxième problème : Kemba Walker. Plus que discret pendant trois quart-temps (2/14 au shoot), le meneur a retrouvé ses sensations et son efficacité au meilleur des moments avec un 4/4 au tir, dont deux paniers dans les dernières 2:30 de la rencontre.
« Souvent dans ma carrière, dans des matches comme ça pour moi, on prenait une fessée. Là, j’ai des coéquipiers qui peuvent me soutenir et faire de grandes choses. C’est unique. Ils assurent mes arrières. Smart a mis des gros tirs, Tatum a été bon tout le match. J’ai manqué tellement de tirs dans ma carrière, mais je ne me rabaisse pas, je vais trouver un moyen d’aider mes coéquipiers. Ce soir par exemple, je suis resté solide défensivement, ce qui était le plus important. »
Les Celtics ont fait la moitié du chemin dans cette série et n’ont toujours pas perdu dans ces playoffs 2020, version « bulle ». Les voyants sont au vert mais la qualification pour la finale de conférence n’est pas encore actée.
« On doit continuer de jouer avec la force du désespoir », annonce Marcus Smart. « Même si on est devant, on doit jouer comme si on était derrière. »