Les deux premières sorties de Portland dans la « bulle » ne resteront sans doute pas dans les annales. Difficile de retenir quelque chose de ces deux revers des Blazers face à Indiana (91-88) et Toronto (110-104), si ce n’est le retour plutôt réussi de Jusuf Nurkic après 16 mois d’absence due à une double fracture tibia-péroné.
Avec 17 points, 13 rebonds, 5 passes décisives et 2 contres en 27 minutes face aux Raptors dimanche, « Nurk » a marqué le coup pour sa grande première au poste 4 aux côtés d’Hassan Whiteside.
« Je pense avoir bien joué, en ce qui concerne le mouvement et la défense, » a-t-il estimé. » C’est un peu différent sur le terrain. Je suis tellement habitué à être dans la peinture, c’est juste un petit ajustement. C’était vraiment utile d’avoir eu un « scrimmage », afin d’être mis en situation en match plutôt que juste à l’entraînement ».
Une revanche à prendre
Les Blazers ne sous-estiment pas l’importance de ces matchs de préparation, mais le résultat importe finalement peu. Pour le groupe de Terry Stotts, l’objectif sera d’être compétitif le jour J, à savoir ce vendredi pour leur première rencontre officielle, un match qui compte double contre les Grizzlies, actuellement huitièmes à l’Ouest.
« Ça fait toujours un mauvais effet quand on perd, mais les titulaires n’ont pas leur temps de jeu habituel » a-t-il rappelé. « Ce n’est pas comme si on avait Dame (Lillard) avec nous. Je n’essaie même pas de trouver des excuses. Je ne m’inquiète pas vraiment des « scrimmages ». Tout ce qui m’intéresse, c’est Memphis. C’est mon seul centre d’intérêt. Je pense que c’est le match le plus important de l’année pour nous. On se focalise sur ça depuis hier, c’est notre principal objectif. Les joueurs, les entraîneurs, tout le monde est concentré sur ce match ».
Avec un groupe désormais au complet, le rapport de force va peut-être changer entre les deux équipes alors que Memphis s’était imposé (111-104) lors de la seule opposition entre les deux formations en saison régulière.
Pour Jusuf Nurkic, les Blazers doivent croire en leurs chances de qualification pour le Top 8, ne serait-ce que pour une seule raison : Damian Lillard. « Je me fiche de savoir quelle équipe il peut y avoir en face. Si vous avez Dame avec vous, alors vous avez une chance. C’est aussi simple que ça », a-t-il conclu.
Il restera toutefois un dernier « scrimmage » à disputer ce soir face à Oklahoma City, avec une ultime occasion de faire le plein de confiance avant les Grizzlies.