Habituellement, durant les mois d’été, entre juin et septembre, la grande majorité des joueurs NBA sont en vacances. Là, pour une fois, ils seront en tenue pour finir la saison, arrêtée depuis le 11 mars dernier.
Les coaches, eux, ont parfois encore du boulot après le printemps. Quand une compétition internationale se prépare, les entraîneurs sont réunis en juillet et août dans le lieu du stage de Team USA. Le même hôtel, des sessions estivales et un trophée à aller chercher en quelques semaines : il y a des similitudes claires…
« J’ai eu l’opportunité de travailler avec l’équipe olympique et la préparation est véritablement similaire », constate Nate McMillan, assistant avec la sélection américaine entre 2006 et 2012, à l’AP. « On a un training camp pour une petite saison de 45-60 jours, dans un hôtel. On va avoir trois matches d’entraînement, huit matches de soi-disant saison régulière, et ensuite on fait les playoffs. Ça ressemble à une compétition internationale. »
Monty Williams a le même sentiment et pourrait utiliser sa mémoire pour profiter de ces semaines à Disney World.
« Cela m’a forcé à me replonger dans les archives de mes moments passés avec USA Basketball », explique le coach des Suns. « J’ai entendu plusieurs joueurs dire que c’était comme l’AAU. Moi, ça me rappelle la Coupe du monde en Espagne. C’est plus long que les Jeux olympiques et on a plus de temps libre. »
Une des différences importantes pour les coaches, c’est l’absence de leur famille, qui ne pourra les rejoindre qu’à partir du second tour des playoffs. Une expérience internationale est très souvent vécue avec femmes et enfants. Mais sur le fond, sur le plan technique, Brad Stevens confirme tout ce qui a été dit précédemment.
« C’est un peu différent, mais le calendrier est le même. La préparation est probablement plus proche d’une compétition FIBA que d’un training camp », conclut le coach des Celtics. « On s’entraîne pendant plusieurs semaines, on joue quelques matches et ensuite, ça compte vraiment. »