L’effort réalisé par les quelques 350 joueurs attendus à Orlando à partir de la semaine prochaine ne sera pas que physique, mais aussi mental. Privés de liberté comme jamais auparavant, les acteurs savent que leur ressources psychologiques vont être mises à rude épreuve, même si la NBA a prévu divers activités et partenariats (comme des films Disney en avant-première…) afin de passer le temps, si certains s’ennuient à mourir.
Et alors que Damian Lillard a des doutes sur la capacité de tous les joueurs à respecter les consignes, Stephen A. Smith a, dans son style, assuré que des basketteurs allaient vite fissurer la « bulle » par frustration sexuelle…
Un confinement 2.0
La crainte de Stephen A. Smith n’a pourtant pas vraiment l’air d’effrayer les joueurs du Jazz, à commencer par Rudy Gobert, davantage préoccupé par les questions sanitaires.
« Ce n’était pas mon inquiétude principale au sujet d’Orlando, » a répondu le pivot français au Deseret News. « Je suis très heureux de passer du temps seul, à lire des livres, à jouer à des jeux vidéo, tout ça… Je n’ai pas d’enfants, je suis célibataire, donc c’est le genre de choses que j’ai faites toute ma vie. C’est plus le virus et toutes ces choses sur lesquelles on se posait beaucoup de questions ».
Même son de cloche chez son coéquipier Royce O’Neale. « S’ils font ça, c’est de leur responsabilité, » a-t-il expliqué au sujet de joueurs qui seraient tentés de quitter temporairement la bulle. « Je suis célibataire, je n’ai pas à m’inquiéter. La vie en quarantaine a été plutôt facile pour moi. Je jouais juste aux jeux vidéo et je traînais avec mon chien, donc je pense que ce sera un peu la même chose. Juste sans mon chien. Mais ça va aller ».
Pour rappel, pour accompagner le calendrier des joueurs qui sera ultra-chargé au niveau sportif, les pensionnaires de la bulle floridienne auront des consoles de jeux, des tables de ping-pong, des salles de cinéma, des piscines, des activités en plein air, spas et tout un tas d’autres divertissements à disposition.
« Je sais que nous allons même avoir accès à des gens pour nous faire des manucures, des pédicures et nous couper les cheveux, » a ajouté Georges Niang, qui se prépare à s’adonner à une activité bien plus divertissante, le bizutage des rookies. « Je vais dire aux rookies qu’ils doivent d’abord se faire couper les cheveux et si j’aime ce que fait le coiffeur, je serais prêt à prendre le risque ».