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Les regrets de Jerry Stackhouse sur sa collaboration avec Allen Iverson

Philadelphie aurait pu disposer d’un « one-two punch » de feu à la fin des années 90. Mais l’entente difficile entre les deux joueurs et les besoins de la franchise ont rapidement mis fin à l’expérience.

Dans le podcast « Knuckleheads », animé par Quentin Richardson et Darius Miles, Jerry Stackhouse est revenu sur un échec de son début de carrière, son association ratée avec Allen Iverson.

Les deux joueurs ont évolué ensemble lors de la saison 1996-1997 puis une vingtaine de matchs la saison suivante avant que « Stack » ne soit tradé à Detroit contre Eric Montross, Aaron McKie et Theo Ratliff.

Si l’exercice 1996-1997 avait été un échec sur le plan collectif, il a permis de révéler tout le talent du rookie de l’époque, Allen Iverson, qui a terminé sa première saison à 23.5 points de moyenne, devant le leader attitré de l’équipe, Jerry Stackhouse (20.7 points par match).

Changement de têtes, changement de cap

L’ascension d’Allen Iverson au sein de la hiérarchie n’a pas été forcément bien perçue par Jerry Stackhouse et les deux joueurs se seraient davantage adonnés à un concours de gros bras plutôt que de réfléchir à la manière d’unir leurs forces pour améliorer l’équipe, qui n’avait remporté que 22 matchs cette année là.

La tension n’étant pas retombée lors du début de saison suivante et alors que des rumeurs d’embrouilles récurrentes entre les deux joueurs commençaient à enfler, la nouvelle direction avait fait le choix de privilégier Allen Iverson en tradant Jerry Stackhouse et en récupérant des éléments intéressants en échange.

Pour l’actuel coach de Vanderbilt, la franchise, vendue à la même époque, a aussi sa part de responsabilité, rappelant le contexte entourant les Sixers à cette époque, une équipe des bas fonds de la ligue, gérée comme tel.

« L’équipe était sur le point d’être vendue, » explique Jerry Stackhouse, l’été 1996 coïncidant avec l’arrivée de Pat Croce en tant que président. « Toute cette année, j’ai dû jouer avec une trentaine de joueurs, c’était quelque chose de fou. John Lucas (coach et GM de l’équipe) faisait venir tout le monde qu’il avait déjà eu, que ce soit des pivots ou autres, et il essayait de leur donner une chance. Je l’apprécie pour ça, mais il donnait à ces gars des contrats de dix jours, un petit 10 à 15 000 dollars pour une saison. C’était devenu comme une plaque tournante, donc il n’y avait aucune continuité jusqu’à l’année suivante quand ils ont fait le changement ».

Deux « têtes brûlées »

Le talent était là mais l’équipe était alors trop bancale et ne gagnait pas. Pire, les deux leaders offensifs ne parvenaient toujours pas à s’entendre, forçant la nouvelle direction à trancher dans le vif dès mi-décembre 1997.

« Tout le front office avait disparu, et c’était devenu le front office qui avait recruté Allen Iverson qui était en place. Et, on jouait essentiellement sur le même poste. Même s’il mesurait 1m80, c’était un scoreur. Et j’étais un scoreur. Je n’allais pas céder d’un pouce, vous voyez ce que je veux dire ? On était l’un des duos de scoreurs les plus chauds, mais on n’avait pas grand-chose autour de nous. Donc quand on en est arrivé au trade, le fait qu’ils puissent récupérer Théo Ratliff et quelques éléments autour de lui et que j’aille à Detroit pour jouer avec Grant Hill et d’autres vétérans, ça m’a vraiment aidé. Ça m’a montré ce que c’était d’être un pro. Je n’avais pas vraiment capté ça à Philly, on était juste de jeunes têtes brûlées ».

Jerry Stackhouse est resté un scoreur d’exception, claquant son record de points à 57 unités lors de la saison 2000-2001 et terminant deuxième meilleur scoreur de la ligue cette saison-là… derrière Allen Iverson. De son côté, Philly a ensuite pu bâtir une équipe capable d’aller jusqu’en finale NBA la même année.

Du coup, les plus belles images qui restent de cette époque remontent à 2000-2001, lorsque les deux joueurs brillaient non pas ensemble mais l’un contre l’autre.

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