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Happy Birthday | Quand Bradley Beal choisissait sa fac’… pour s’éloigner au maximum de sa mère

NBA – Ancienne joueuse à Kentucky et coach universitaire, Besta Beal a toujours été très présente, parfois trop, pour son fils qui fête aujourd’hui ses 29 ans.

Besta Beal, la maman de Bradley Beal, était visiblement très exigeante avec son fils, le seul de ces cinq rejetons à avoir choisi la même voie sportive qu’elle, le basket. « Mes quatre frères ont fait du football américain à l’université. C’est fou parce qu’en plus, j’adore le foot US. Mais c’est ma mère qui m’a mis un ballon de basket dans les mains », a ainsi expliqué l’arrière des Wizards.

Ce dernier a aussi rappelé à quel point l’implication de sa mère, passée par l’université de Kentucky State à la fin des années 1970 en tant que joueuse, avait été cruciale dans sa progression. « Quand j’étais plus jeune, c’étaient les clips de Ray Allen. Elle me disait, regarde comment ce gars manie le ballon, regarde son équilibre. » Aujourd’hui encore, elle continue de le suivre de très près et n’hésitera pas à le secouer s’il n’est pas à la hauteur.

« Elle m’a appris à shooter et aujourd’hui encore, c’est la première à m’appeler, elle va inonder mon téléphone si je passe au travers au shoot sur un match : ‘Tu dois aller poser tes fesses à la salle, tu ne fais pas ce que tu es censé faire… ‘. Jusqu’à ce jour, c’est le coach le plus dur que je n’ai jamais eu, livrait-il sur ‘All The Smoke’ en 2020. C’est la seule personne à m’avoir poussé jusqu’à vouloir tout arrêter. Mais je me dis que si elle ne m’avait pas poussé à ce point, je n’aurais jamais eu tout ça. Et je la respecte tellement pour ça. Elle est l’une des raisons pour lesquelles je joue de cette façon. Au moins elle n’a pas perdu tout ce temps, à mettre toute son énergie, pour rien. »

La paix à 18 heures de route de Saint-Louis

L’arrière des Wizards a ainsi confié qu’à sa sortie du lycée, il a choisi la fac de son Top 5 la plus éloignée de chez lui, à Saint-Louis (Missouri), afin de s’émanciper d’une mère un poil trop présente. Florida, Kansas, Duke, Ohio State et Illinois avaient émis le souhait de le récupérer. Et c’est donc l’équipe de Florida, coachée par Billy Donovan (où évoluait alors le Français Wilfried Yeguete) qu’il choisit, presque sans hésiter.

« Personne ne le sait, mais je me suis engagé pour Florida et coach Donovan après mon année sophomore, en silence. Personne ne le savait, et j’ai continué à discuter avec les autres écoles, effectuer les différents processus, alors que je savais qu’à la fin, j’irais à Florida, révélait-il. Lors de mon année senior, alors que je m’apprête à signer. La nuit précédente, ma mère me passe un coup de fil et me demande : ‘Où vas-tu aller demain ?’ Elle ne savait pas. Je n’avais même pas dit à mes parents que je m’étais engagé avec Florida. Personne ne savait, sauf coach Donovan et moi. Donc je lui dis : ‘Maman, je pense que je vais aller à Florida.’ Elle n’a rien dit. Le jour suivant, boom, je suis sur la scène, avec toutes les casquettes devant moi. Je fais mon speech, et je regarde ma mère et dans ses yeux, je pouvais lire : ‘Mon gars, tu as intérêt à choisir la bonne fac.’ Elle voulait que j’aille à Kansas, à quatre heures de route de Saint-Louis. Mais moi, je voulais aller le plus loin possible de Saint-Louis, et gérer seul. Donc lorsque j’ai dit : ‘Je vais à l’université de Florida.’ Elle s’est levée et elle est partie. Elle n’a donc rien dit, ni applaudi, et on ne s’est pas parlé pendant deux mois. En vivant sous le même toit. »

Ambiance… C’est finalement grâce à son mari et ses deux fils aînés que Besta Beal a fini par accepter de « laisser le petit oiseau voler de ses propres ailes. Elle n’a jamais manqué un de mes matchs, de l’école primaire jusqu’au lycée, elle a toujours été là. Donc pour moi, aller à 18h de route de là, c’était comme si elle recevait une grosse claque. »

Malgré la distance, maman Beal a tout de même eu du mal à chasser le naturel. « Je raconte aussi cette anecdote à mon équipe en AAU. Je disais à ma mère : ‘Une fois que je suis à l’école avec mon équipe, ce n’est plus toi qui coache.’ Mais elle a quand même appelé Billy Donovan… ‘Pourquoi mon fils n’a pas davantage le ballon ?’ Il l’a mis directement en attente, m’a appelé dans son bureau et m’a dit : ‘Fais en sorte que ta mère ne me rappelle plus jamais.’ »

Un an plus tard, en 2012, Bradley Beal se faisait drafter par les Wizards à la troisième place.

Article initialement publié le 26 mai 2020.

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