Après une année à attendre, après l’élimination en demi-finale de conférence 1995, les Bulls pouvaient enfin prendre leur revanche face au Magic, en finale de conférence 1996. Avec deux différences majeures par rapport à l’année précédente : un Michael Jordan en pleine forme physique et Dennis Rodman, recrue phare de l’été 1995.
Ce Game 1 est un parfait exemple du travail abattu par l’intérieur fantasque sur un parquet. Parfaitement intégré dans l’attaque en triangle, l’ancien des Pistons et des Spurs réalise quelques belles passes et ses claquettes en attaque lui permettent d’inscrire 13 points.
Mais c’est bien sûr en défense qu’il est le meilleur. Chargé de défendre sur Shaquille O’Neal, et très souvent seul puisque Scottie Pippen ne viendra que par moments faire prise à deux sur ordre de Phil Jackson, « The Worm » résiste physiquement au monstre d’Orlando. Certes, Shaquille O’Neal finira avec 27 points à 13/21 au shoot, mais face à un défenseur plus petit et moins lourd, il aurait dû l’écraser. Ce qu’il n’a jamais réussi à faire.
Et au rebond, Dennis Rodman est toujours aussi dominant et bien placé. Face à une raquette composée du Shaq et d’Horace Grant (touché à l’épaule pendant le match), et malgré sa relative petite taille (2m01 rappelons-le), Dennis Rodman va prendre 21 rebonds, dont 7 offensifs. À la mi-temps, il avait déjà pris autant de rebonds (13) que toute l’équipe d’Orlando et les Bulls écraseront les finalistes 1995 dans ce domaine (62-28)…
Actif et précieux – il sauve un ballon en prenant un temps-mort avant de sortir du terrain – Dennis Rodman réussit un de ses meilleurs matches sous les couleurs des Bulls avec 13 points et 21 rebonds donc, illustrant à merveille l’écart de niveau entre les deux équipes ce 19 mai 1996, Chicago s’imposant 121-83 !