Vingt victoires en 1997 sans lui. Cinquante-six succès en 1998 pour son année rookie. Un premier titre NBA en 1999.
Voilà comment on pourrait résumer l’impact de Tim Duncan sur les Spurs. Sélectionné en première position de la Draft 1997, le joueur vedette de Wake Forest va immédiatement s’imposer comme l’un des meilleurs intérieurs de la NBA, et deux ans après son arrivée, les Spurs sont champions NBA !
À ses côtés, David Robinson, ancien MVP et l’un des meilleurs joueurs de sa génération, et à l’occasion de l’anniversaire de « Dream Tim », l’Amiral s’est souvenu de son arrivée à San Antonio.
« Cela ne faisait aucun doute que cet homme allait dominer en NBA » raconte-t-il. « J’avais joué contre lui lorsqu’il était à Wake Forest. J’étais dans l’équipe olympique quand on avait fait un match amical contre une équipe de joueurs universitaires. Timmy avait joué contre moi, Shaq et Hakeem, et il avait compilé quelque chose comme 22 points et 10 rebonds, et ça semblait tellement facile, comme ça l’a toujours été avec lui. »
Il avait du sang-froid et une facilité qui le rendaient imperturbable
La facilité, c’est ce que retient David Robinson de son ancien coéquipier.
« C’est le joueur le plus fluide que j’ai jamais vu jouer. Il rendait les choses si simples, et je me disais : « Si je devais jouer face à trois des meilleurs pivots de la NBA, je serais un peu déstabilisé ». Mais il ne semblait pas déstabilisé, et il avait juste fait son match, et fait un incroyable boulot. »
Quelques mois plus tard, après une saison catastrophique marquée par une blessure de David Robinson, les Spurs décrochent le premier choix, et Tim Duncan débarque dans le Texas.
« Je n’aurais jamais imaginé que nous puissions le drafter parce que je savais qu’il serait au sommet de la Draft. Et voilà que je me blesse, qu’on termine derniers de la NBA et on le sélectionne. Je savais que ce gars serait au-dessus de ce que les gens imaginaient. Il avait du sang-froid et une facilité qui le rendaient imperturbable. J’étais vraiment impatient de jouer avec lui. »