Avec 22 victoires et 60 défaites, la première saison des Wolves en 1989-1990 (comme souvent pour les nouvelles franchises) ne fut pas une grande réussite sur le plan sportif. En revanche, l’équipe de Minneapolis avait tout de même marqué l’histoire de la NBA dès son arrivée.
Comment ? En évoluant à domicile au Metrodome, l’écrin habituellement réservé à l’équipe de NFL ou de MLB, qui fut démoli en 2014. Une décision qui s’explique par le fait que le Target Center, la salle où les Wolves évoluent encore aujourd’hui, n’était pas terminé au début de la saison 1989/90.
Résultat : au lieu d’une salle qui tourne autour des 20 000 places, les Wolves jouissaient parfois de plus du double. Comme le 13 avril 1990 contre Orlando, où 45 450 personnes s’y étaient entassées.
Quatre jours plus tard, c’est encore mieux avec 49 551 fans contre Denver. Presque 50 000 spectateurs ! Même s’ils sont repartis déçus puisque les Wolves avaient perdu (99-89).
Encore aujourd’hui, c’est la cinquième affluence la plus importante de l’histoire de la NBA sur une rencontre, derrière deux matches à Detroit, contre Philadelphie de 1987 (52 745) et face à Boston en 1988 (61 983), le Atlanta – Chicago du 27 mars 1998 avec 62 064 personnes venues assister à la dernière de Michael Jordan dans la ville et le record, battu cette saison par les Spurs pour célébrer leurs 50 ans.
En fin de saison, et avant de rejoindre le Target Center dès 1990, les Wolves établiront ainsi le record absolu de spectateurs pendant une saison régulière : 1 072 572, soit plus de 26 000 de moyenne. Ils avaient ainsi dépassé les Pistons de 1987/88, qui avaient alors réuni 1 066 505 personnes dans les travées du Silverdome.
À titre de comparaison, cette année, les Bulls ont dominé ce classement avec un total de 841 632 spectateurs sur les 41 matches disputés à Chicago, soit 20 527 de moyenne. Mais sur l’ensemble des équipes, la NBA a battu cette saison un record de fréquentation avec plus de 22 millions de spectateurs dans ses salles au total !