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Coaching : Andrew Bynum, bourreau des Spurs

Dans le vestiaire des Lakers, il y a ce sentiment que les Spurs ne sont pas leur véritable problème à l’Ouest. Phil Jackson aime les match-ups que lui propose San Antonio et semble certain que son équipe, même sans l’avantage du terrain, peut battre les hommes de Gregg Popovich.

Même s’il ne s’agit que de la vérité d’un instant, le match d’hier semble lui avoir donné raison. Une raison à tout ça : Andrew Bynum. Car le pivot a complètement dominé le premier quart-temps, en inscrivant seulement deux petits points… Analyse.

Un avantage de taille et de mobilité sur Duncan

Tony Parker le répète souvent : les Spurs vieillissent. Et c’est particulièrement vrai pour Tim Duncan. Si l’intérieur, par son intelligence et sa technique, est toujours très influent, il n’a plus forcément les jambes pour lutter face aux gamins dans la peinture.

Hier, il fut très souvent dominé au rebond, et ce même quand il avait pris la position préférentielle. Bras tendus, Andrew Bynum est plus haut, d’autant qu’il semble revenu à un niveau physique qui lui permet d’aller chercher le ballon. De quoi gagner des tas de secondes chances.

Ou même sur lancer franc.

Et alors qu’il cherchait systématiquement à remonter auparavant, Andrew Bynum ressort désormais le ballon pour reconstruire un système.

Empêcher toute attaque du cercle

Tony Parker et Manu Ginobili aiment aller vers le cercle. C’est une des forces des Spurs et ça leur permet de développer pleinement leur stratégie.

Si les deux joueurs de la ligne arrière accumulent les points près du cercle, l’équipe adverse doit s’adapter et resserrer les rangs. Ça ouvre donc des espaces pour les shooteurs extérieurs et ça devient vite un casse-tête.

Phil Jackson et son équipe ont eux aussi des joueurs vieillissants. Alors, depuis le All-Star Game, ils ont tenté une approche un peu différente en défense en envoyant les extérieurs adverses vers Bynum. Et ça marche. En 7 matchs, le pivot cumule 21 contres et 81 rebonds (3 contres et 11,6 rebonds de moyenne sur la période, en à peine 29 minutes de temps de jeu).

Face aux Spurs, sa présence a complètement coupé les jambes de Tony Parker.

Ou de Manu Ginobili.

Il devenait alors beaucoup plus facile pour les extérieurs californiens de maîtriser leurs adversaires.

Une bonne défense sur Tim Duncan

Bien sûr, San Antonio n’était pas dans un grand soir et les Lakers en ont bien profité. N’empêche qu’Andrew Bynum a également fait un bon travail sur Tim Duncan. Le privant de ses positions habituelles ou le gênant quand celui-ci se rapprochait du cercle.

Alors que son équipe commençait à avoir besoin de ses points, Tim Duncan n’obtenait pas de position facile. Et Andrew Bynum l’obligeait à prendre des tirs loin du cercle, là où le pourcentage de réussite diminue.

Un changement de mentalité

Mais si Andrew Bynun représente une telle présence défensive, pourquoi ne l’a-t-il pas montré avant ? Apparemment, il s’agit d’une prise de conscience. Alors qu’on le considérait comme un « trou noir », un joueur qui reçoit le ballon en attaque et qui ne pense qu’à tirer, le jeune pivot (il n’a encore que 23 ans) semble avoir compris qu’une bonne attitude défensive était plus importante pour l’équipe.

D’autant que sa volonté de toucher le ballon offensivement empêchait le bon fonctionnement de l’attaque en triangle.

« J’ai réalisé où je pouvais être d’une plus grande aide, et c’est en défense, » a-t-il expliqué. « Essayer d’attraper tous les rebonds. Essayer de contrer tous les tirs. »

Tim Duncan a d’ailleurs reconnu qu’Andrew Bynum avait été le facteur clef du match. Comme celui-ci l’explique, les Lakers n’ont pas forcément besoin de lui en attaque. En défense, par contre, c’est une autre histoire.

« Cette équipe peut gagner, que je marque 15 ou 4 points, c’et le type d’équipe que nous avons. Cette équipe ne gagnera pas si nous n’avons pas une grosse présence défensive dessous. »

Les adversaires des Lakers doivent certainement espérer qu’il ne s’agit que d’une passade. Car si les membres de cette équipe commencent à parfaitement assumer leurs rôles respectifs, ils pourraient rapidement retrouver la route pour les Finales NBA.

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