Ce premier match à domicile après le All-Star Game a été l’occasion pour les Raptors et Pascal Siakam d’envoyer un message : il faudra compter sur eux sur cette fin de saison régulière ! Pour l’occasion, l’intérieur camerounais a sorti sa deuxième meilleure performance de l’exercice afin de permettre aux siens de disposer des Suns.
Comme pour son compatriote Joel Embiid, Pascal Siakam est reparti de Chicago, où s’est déroulé le match des étoiles, avec le plein d’énergie, torpillant au passage le plan de jeu de Monty Williams.
« En première mi-temps, il a été brillant, » a-t-il déploré. « Il n’avait pas shooté comme ça depuis un bout de temps, donc on n’avait pas imaginé qu’il puisse mettre de tels tirs ».
Une entame tonitruante
Le MIP en titre a en effet montré le chemin en plantant 17 points dès le premier quart-temps, terminant sa démonstration par un 3-points en tête de raquette sur la tête de Dario Saric (31-23). Il a ensuite enchaîné deux nouveaux missiles derrière l’arc pour porter l’écart au delà dès 20 points avant la pause, rappelant qu’il était passé au rang de shooteur fiable en moins de deux ans (36% de réussite de loin cette saison encore).
« C’est juste qu’il travaille énormément. Il a compris assez tôt dans sa carrière que le seul moyen pour lui de rester sur le terrain était de mettre ses 3-points », a souligné son coéquipier Kyle Lowry.
Dans le dernier acte, alors que les Suns étaient revenus à -10, c’est encore lui qui a pris les choses en main, en s’exprimant cette fois dans un autre registre, avec quatre paniers près du cercle qui ont mis fin au suspense (118-101) et permis à Toronto de décrocher un 16e succès sur ses 17 derniers matchs.
Le « go-to-guy » des Raptors
Son coach Nick Nurse a beaucoup aimé la fin de match de son nouveau « go-to-guy », qui a remarquablement pris le relais de Kawhi Leonard depuis le départ de ce dernier.
« C’était excellent, » s’est-il réjoui. « C’est le genre de situation où on a besoin de voir Pascal en mesure de scorer, en étant défendu dur, qu’on switche sur lui ou qu’il soit pris à deux ou à trois. Je trouve qu’il s’en est très bien sorti. Il aurait même pu faire encore mieux s’il avait bénéficié de deux coups de sifflets. Il s’agissait de moves solides avec un bon rythme et un bon timing, le tout contre de très bons joueurs ».
Encore 26 matchs de saison régulière avant que les Raptors de Pascal Siakam ne retrouvent la folie des playoffs.