Sept mois après sa rupture des ligaments croisés du genou gauche, Klay Thompson garde espoir de pouvoir retrouver ses coéquipiers et de fouler le parquet du Chase Center avant la fin de la saison régulière.
« Ma rééducation se passe très bien. Vous ne me voyez pas beaucoup, mais je travaille dur, » confirme-t-il. « J’ai commencé trois jours après le Game 6 des Finals NBA et je n’ai pas arrêté depuis. J’aimerais pouvoir revenir cette saison, mais rien n’est encore déterminé. »
Si l’envie de jouer titille le « Splash Brother », il sait aussi qu’il doit être patient pour revenir à 100%. « Je veux vraiment faire en sorte que ce type de blessure ne m’arrive plus, alors je prends mon mal en patience car je compte bien jouer à un haut niveau jusqu’à la fin de ma trentaine, » ajoute-t-il ainsi.
Les Warriors ré-évalueront leur shooteur pendant la pause du All Star Week-end, mais Steve Kerr se dit ravi des progrès effectués par son joueur et du fait de pouvoir compter sur sa présence pendant les entrainements.
« On le voit beaucoup plus sur le terrain. Il a le sourire, il fait des séances de tirs. Plus qu’autre chose, ça fait du bien de le voir et de l’avoir parmi nous, » explique l’entraineur. « Évidemment, le chemin reste long avant qu’il puisse jouer mais il a fait d’énormes progrès et il sent qu’il se rapproche du bout du tunnel. Sa routine a changé et lui comme Steph, je leur ai demandé d’être plus impliqué dans le groupe parce que les nouveaux joueurs doivent apprendre à les connaitre et vice versa. Mais leur présence donne de la confiance aux jeunes. »
Klay Thompson, qui préfère d’habitude ne pas s’attarder avec les médias, était d’humeur joviale, enchainant les traits d’humour. S’il a pris le temps de répondre aux questions sur son genou, cette conférence de presse était organisé en amont de la cérémonie du retrait de son maillot universitaire qui aura lieu samedi à Washington State.
Les Warriors, qui reçoivent Orlando le même jour, ne seront pas de la partie mais Stephen Curry, lui aussi toujours blessé, a confirmé qu’il ferait le déplacement pour soutenir son camarade.
Propos recueillis à San Francisco.