Les Clippers profitent de quatre jours de repos pour souffler

En ne rejouant que vendredi soir, contre les Warriors, les Clippers se retrouvent avec quatre jours de repos à Los Angeles après leur victoire dominicale contre les Knicks. Un luxe dans une saison, mais surtout une nécessité pour une équipe qui vient d'encaisser 272 points en un week-end, face à Memphis et New York.

Les Californiens n'ont pas eu entraînement lundi, ni ce mardi. Ils vont reprendre mercredi et jeudi, après avoir soufflé. “C'est une excellente semaine pour nous”, avance Paul George dans le LA Times. “Une excellente opportunité pour maximiser ces entraînements. On n'a pas encore évolué à notre meilleur niveau depuis le match contre les Lakers à Noël. Ce soir-là, on était concentré. On n'a peut-être pas été adroit, ni toujours parfait mais on n'a jamais senti qu'on pouvait le perdre. On doit penser comme ça à chaque match.”

Les troupes de Doc Rivers sont sur trois victoires en quatre matches, il n'y a donc pas péril en la demeure, mais en défense, c'est tout de même inquiétant. “Je ne vais pas me plaindre d'une victoire”, avait déclaré le coach après le succès contre New York. “Mais en regardant plus loin que le bout de notre nez, on sait qu'on ne peut pas gagner sur le long terme en évoluant à ce niveau. On sait qu'on sera toujours dans les matches et c'est un confort. On a besoin d'aller à la salle. Quatre jours de repos, c'est plus que le All-Star Break que je connaissais en tant que joueur. Il faut en profiter.”

Les blessures ont freiné le vécu collectif de ce groupe. Les moments de mercredi et jeudi, au complet, seront précieux. “Pour revenir aux bases”, avance Lou Williams. “Ça prend du temps, et avec le travail, on sera meilleur. On progresse. On connaît très bien notre identité”, estime de son côté Patrick Beverley.

Après la “reprise” contre Golden State, où il ne serait pas étonnant de voir les Clippers, bien préparés et reposés, faire un gros match, les Californiens pourront se tester avec un déplacement à Denver dimanche soir.